12/02/2010

Petit écran en janvier 2010




Romaine par moins 30 (Agnès Obadia, fr-ca, 2009)
Romaine se fait surprendre par des vacances au Québec offertes par son amoureux qui envisage sérieusement qu'ils aillent s'installer là-bas. Or elle déteste les surprises, elle déteste l'avion, elle déteste le froid et leur couple bat de l'aile. Alors qu'elle croit que l'avion va s'écraser, elle avoue à son homme ce qu'il considérera comme impardonnable. Mais l'avion se pose sans encombre. Il la quitte dans l'aéroport de Montréal et la vie de Romaine commence à partir en vrille.
C'est jouissif, drôle, surréaliste et j’étais loin de me douter du potentiel sensuel et comique de Sandrine Kiberlain. Même Homme, plutôt réticent au départ, y a pris un grand plaisir. Certains dialogues sont mythiques et je ne peux résister à l'envie de vous citer Romain s'adressant aux hommes : "De toute façon, les hommes beaux comme des dieux qui font l'amour pendant des heures je courre pas après."





The Good Shepherd (Robert de Niro, usa, 2006)
Le synopsis du film est plus intéressant que le film lui-même. Matt Damon est époustoufflant par sa capacité physique d'incarnation. De Niro quant à lui devrait définitivement en rester au jeu d'acteur et abandonner la réalisation. Et pour Angelina Jolie, que quelqu'un me donne un film ou elle est bonne... et pas dans le sens sublime physiquement du terme, que je puisse enfin me réconcilier avec elle.




Barfly (Barbet Schroeder, usa, 1987)
Faye Dunawaye est méconnaissable en pilier de bar, Mickey Rourke c’est l’inverse. Il incarne un Bukowski -qui a écrit le livre ET le film- tout à fait convaincant. Ce film paraît aussi glauque qu’une gueule de bois monumentale, on navigue dans une nuit alcoolisée perpétuelle avec quelques lueurs diurnes grisâtres et agressives, quelques aubes bleues désabusées. Le décorateur du film a fait un boulot fabuleux dans le salissage constant du quotidien. Mais à travers ce filtre de glauquitude on devine tout le charme de Bukowski. Une bonne introduction à l'auteur que je préfère toutefois sur papier.




Fucking Amal (Lukas Moodysson, Suède, 1998)
Le tabou de l'homosexualité dans les petits bleds. Les actrices principales sont très touchantes et nous font croire à leurs personnages mais le film s'essouffle vite et la fin nous laisse sur notre faim. Ce film aurait-il déjà vieilli ?

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