Après vous avoir montré deux méthodes mises en avant par les marques de vernis pour faire du "nail art pour les nulles" j'avis envie de vous faire un vrai nail art, toute seule avec mes petits doigts, pour vous montrer que c'est pas si difficile et que ça ne demande pas d'acheter des produits particuliers que vous n'essaierez qu'une fois. J'ai craqué sur cette manucure tuxedo de Zooey Deschanel que je vous reproduis ici.
Gros plan
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31/10/2012
30/10/2012
Magnetic Mania by Isadora
Je continue dans la veine "nail art pour les nulles" en testant les vernis magnétiques. De nombreuses marques se sont lancées dans le créneau, j'ai testé Isadora. J'adore cette marque dont les vernis sont toujours d'une excellente qualité à tous les niveaux. J'ai choisi la couleur Magnetic Mania, un sublime violet légèrement métalisé. Vous pouvez admirer le reste de la gamme de couleurs et de motifs ici, avec une vidéo très bien faite qui explique (en suédois, mais les images suffisent pour comprendre) comment utiliser cette technique.
29/10/2012
Colour and change de Essence
Essence a sorti il y a quelques temps des duos avec vernis et top coat appelés colour and change. J'ai testé pour vous. Le principe est d'appliquer le vernis de base, puis de faire des motifs avec le mini-pinceau du top coat, motifs qui changeront de couleur quand le top coat séchera.
28/10/2012
nanoblock
Les nanoblock sont de parfaits attrape-poussière de minuscules briques de plastique à construire japonaises (évidemment). (T'as vu comment j'ai réussi à éviter de dire Lego ? Ah merde, raté.) Quel intérêt ? Et bien euh, construire des trucs avec des briques minuscules. C'est un défi de minutie et ça permet donc de se vider la tête en se concentrant sur quelque chose de très précis. J'en ai construit deux, je suis déjà accro.
27/10/2012
Mon Karma pour des gyozas
Les burgers ne sont pas ma seule obsession culinaire, j'en ai des centaines dizaines plusieurs autres. Parmi elles il y a le boeuf bourguignon la chasse le chocolat à la pistache les tartelettes au citron meringuées les spaghettis alla carbonara toutes les pâtes en fait les gyozas. Mais je désespérais d'en trouver à Lausanne. C'est que les gyozas c'est pas si simple, ils doivent avoir deux cuissons parfaites (bouilli ET revenus) pour être bons, et une face goûteuse, et une pâte légère et un peu collante sans être gluante. J'ai enfin trouvé.
Le Karma ne fait pas que des gyozas (quoi qu'il me soit difficile de commander autre chose), il y a aussi un excellent Pad Thaï où les cacahuètes sont croustillantes, les nouilles parfaitement cuites, les crevettes fraiches et croquantes, les légumes cuits parfaitement et où on assaisonne de citron vert frais à volonté.
10/10/2012
Mon quart d'heure de Nars
Depuis quelques mois, je reçois plusieurs fois par semaine des communiqués de presse de divers marques de cosmétique. En général je jette un oeil distrait aux visuels, ou j'accroche et je vais voir en magasin, mais c'est souvent hors budget. Il y a quelques jours, j'ai reçu un communiqué concernant la prochaine collection de NARS. Et là, j'ai craqué, j'ai fait ce que n'avais jamais fait auparavent : j'ai demandé à l'attachée de presse si par hasard elle accepterait de m'envoyer un ou deux vernis en exemple, afin que je puisse les tester. Ce qu'elle a fait avec dilligence... et en s'excusant de ne pas m'envoyer toute la gamme. (Je passe sur la légère crise d'hystérie qui a suivi, par pudeur et sens de la dignité.) (Et je la remercie chaleureusement si elle lit ces mots !)
06/10/2012
En souvenir d'André
Martin Winckler est un de ces auteurs dont je ne réfléchis pas quand je vois son nom dans une librairie. Je prends le livre, comme un réflexe, et, dès que j'ai quelques minutes de libres, je plonge dedans. Je pense ne pas être la seule au vu des bandeaux énormes posés sur chacun des exemplaires de "En souvenir d'André" qui disent simplement : MARTIN WINCKLER, comme pour dire "toi-même tu sais". J'ai immédiatement arrêté ma quête de cadeau-pour-nièce et cherché une terrasse ensoleillée, le reste attendra.
Martin Wincker me fait l'effet d'un ancien amant qui vivrait très loin : à chaque occasion de le revoir, je sais qu'il va me faire du bien, à l'âme. En souvenir d'André ne manque pas sa cible.
Un homme raconte sa vie à un autre. Il a fait partie d'une des premières "unités de douleurs", il a appris à soulager les patients, à les écouter. Puis un patient, André, lui demande un jour de l'aider à mourir, paisiblement. Et d'autres ont suivi, en souvenir d'André. Et ils l'ont appelé pour choisir la fin de leur agonie avec dignité. Dans un pays où l'aide médicale au suicide est encore taboue, il a soulagé, écouté, accompagné, des dizaines de personnes, bénévolement et durant son temps libre.
Je n'en raconte pas plus car chez Winckler, découvrir qui sont les personnages est un enjeu important du récit et du plaisir de lecture. Mais oui, ce livre parle d'aide médicale au suicide, ou euthanasie, sans jamais les citer directement. Il parle d'un pays où ce serait interdit, et de la peur du médecin de se faire condamner, sans jamais dire où nous sommes (ce pourrait être le Québec, la France, la Belgique ou même les Etats-Unis, où ces débats en sont là). En Suisse, nous avons une grisaille légale qui permet à des associations comme Exit de fonctionner.
Martin Winckler, comme à son habitude, nous plonge dans le questionnement du médecin qui pratique. D'abord le questionnement de la douleur, puis du choix. Comment écouter sans juger ?Comment accompagner sans envahir ? Comment apporter la paix alors que l'on brûle de toutes ces histoires de fin de vie que l'on nous confie ? Comment être sûr qu'ils sont sûrs ?
Et, comme à son habitude, Martin Winckler transforme son soignant en patient. Il brouille les frontières. L'homme qui raconte sa vie est en rechute de cancer et fait appel à un autre pour qu'il l'accompagne dans ses dernières heures. Il déroule ses interrogations et les offre à son témoin. Une passation de flambeau comme on délivrerait un secret de magicien, sauf qu'il n'y en a pas de secret, à part celui d'être à l'écoute, et de ne pas juger.
Et, comme à son habitude, Martin Winckler transforme son soignant en patient. Il brouille les frontières. L'homme qui raconte sa vie est en rechute de cancer et fait appel à un autre pour qu'il l'accompagne dans ses dernières heures. Il déroule ses interrogations et les offre à son témoin. Une passation de flambeau comme on délivrerait un secret de magicien, sauf qu'il n'y en a pas de secret, à part celui d'être à l'écoute, et de ne pas juger.
Sur ma terrasse ensoleillée, j'ai souri, parce que la prose de Winckler c'est délicieux à lire.
Et j'ai pleuré.
Plusieurs fois.
J'ai aimé ses personnages, à qui il sait si bien donner une âme.
"En souvenir d'André" est probablement ce que j'ai lu de plus beau cette année, merci M. Winckler/Zaffran.
Et j'ai pleuré.
Plusieurs fois.
J'ai aimé ses personnages, à qui il sait si bien donner une âme.
"En souvenir d'André" est probablement ce que j'ai lu de plus beau cette année, merci M. Winckler/Zaffran.
PS : Martin Winckler (l'auteur) et Marc Zaffran (le médecin) a un site fabuleux en particulier pour tout ce qui concerne la contraception. J'avais parlé de son précédent livre Le Choeur des Femmes qui est à mettre entre toutes les mains.