Les vernis c'est toxique. Tu te souviens, on en avait parlé concernant le formaldéhyde et avec A Bon Entendeur (j'en profite pour vous faire remarquer ma revue de presse). Il y a pleiiiiins de trucs très beurks dedans. Je préconise TOUJOURS une base à la composition la plus propre possible avant de poser du vernis, pour faire une couche protectrice, de faire vos manucures dans des lieux aérés, de ne pas utiliser de dissolvant qui contiennent de l'acétone. Bon, ceci étant dit, on continue à se mettre du vernis et les enfants ont forcément envie de nous imiter, sauf qu'eux, en plus, ils mettent souvent les doigts dans la bouche, la cata. Mais le Nail Bar vous propose LA solution : hopscotch kids.
Gros plan
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27/08/2013
GeA
On lit partout des billets de rentrée. C'est déprimant. Alors moi je continue l'été. GeA est un glacier italien qui sied rues Ennig et Marterey depuis 2012 et qui fait chaque jour des glaces maison, de saison, avec des ingrédients locaux ou issus du commerce équitable, mais surtout, elles sont booooooooonnes.
26/08/2013
Du rose, du turquoise, des pois et une question
La plupart des manucures que je fais sont simples à réaliser. Certaines demandent un peu de patience, certaines du matériel particulier, d'autres d'avoir de nombreuses couleurs. Mais elles sont toujours facile à faire, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas quelqu'un d'extrêmement minutieux et qu'il faut que ce soit à ma portée, sinon je ne passerais pas du temps à ça si je ne supportais pas ensuite visuellement le résultat pendant une semaine à dix jours. Tout ça pour dire que le plus simple du plus simple à réaliser, surtout quand on le fait souvent, ce sont les pois, les points, les ronds, bref, tout ce qui se fait en trempant une extrémité d'un truc pointu dans du vernis et en le déposant, sans autre geste complexe, sur l'ongle. Avec un simple cure-dent, trombone, une pointe de crayon, un bout de manche de pinceau... ou un dotting tool, il y a ensuite mille possibilités.
23/08/2013
Le burger de la plage de Lutry
Je continue ma quête du best burger in town avec la plage de Lutry, oui, je sais, Lutry n'est pas Lausanne mais arrêtons de chipoter. La plage de Lutry est ma plage préférée aux alentours de Lausanne accessibles par transports publics, il y a de l'herbe, on peut accéder à l'eau par un escalier, il y a une douche, c'est propre, reposant la semaine et la vue sur le Lavaux dès qu'on l'on s'éloigne un peu à la nage est exceptionnelle !
22/08/2013
The Lone Ranger
Avant d'être un
21/08/2013
Bling Bling
Au départ il y a Pinterest. Au départ il y a TOUJOURS Pinterest d'ailleurs. A moins que je n'aie une idée très précise en tête, je vais faire un tour sur mon board Nail Inspiration et je cherche quoi faire avec ma vernisthèque. Ce jour-là, une idée simple de tip triangulaire sur ongle nu, oui mais voilà, le jaune très peu pour moi. Alors j'ai reproduis l'idée avec No Place Like Chrome de Essie.
20/08/2013
Esprit de vacances
Encore 2 semaines avant le mois de septembre, ne rangeons pas encore maillots et barbecues et profitons encore un peu, même ceux qui ont repris le boulot, grâce au sympathique petit guide édité par Transistor.
18/08/2013
Restaurant Day
Restaurant Day est un concept finnois importé à Lausanne pour la première fois aujourd'hui. 16 restaurants éphémères étaient proposés aux Lausannois, aussi divers que "Chez Bretelles & Moustache", "Parfum d'Epices" ou "T'A'PAS 2 balles". Six d'entre-eux étaient sur réservation et chez l'habitant, je n'ai pas testé, mais j'adore l'idée et j'espère que ça se renouvellera et que j'aurai l'occasion de m'inviter chez quelqu'un. J'ai testé par contre une grande partie des restaurants éphémères qui ont ouverts en plein air.
13/08/2013
Real Humans
Depuis quelques années, on peut acheter de hubots. C'est-à-dire des robots humains, ou humains robots. Malheureusement, le hubot adoré du père de Inger tombe en panne, ils vont donc le remplacer par un nouveau modèle spécial "gériatrie" qui comprend les soins médicaux et gestes de sauvetage basiques, pour cet achat, la famille de Inger reçoit en cadeau un hubot, modèle "aide de maison". C'est ainsi que commence la série suédoise Äkta Människor, c'est-à-dire Real Humans, également diffusée sur arte il y a quelques mois. Comme je n'ai plus de télé, j'ai fait une séance de rattrapage.
12/08/2013
The Sopranos
Le grand James Gandolfini est décédé le 19 juin 2013. Je pense ne pas avoir été la seule, à cette occasion, à me replonger dans The Sopranos. J'ai revu les 6 saisons de cette série exceptionnelle. Si vous n'aviez pas le courage de revoir les 86 épisodes in extenso, vous pourriez vous contenter de la saison 6, l'apogée artistique et narrative de cette série.
Faisons un petit historique et résumé pour ceux qui ne connaîtraient pas (et qui vont immédiatement s'arranger pour rattraper ce chef d'oeuvre). Cette série créee par David Chase a été diffusée de janvier 1999 au 10 juin 2007 sur HBO. Lors de l'épisode final, 8 millions et demi de personnes étaient devant leur poste. Elle parle d'un homme, Tony Soprano, marié et père de deux enfants, à la tête de la mafia qui gère le New Jersey. Le côté gangster/mafia est toujours présent, mais ce qui fait l'intérêt de cette série, contrairement aux films sur la mafia (que j'apprécie également) c'est que tout est basé sur un homme, et sur toutes les facettes de cet homme. On le voit gérer son mariage, ses enfants, sa thérapie à cause de sa dépression, son équipe, son business. On le suit de très près durant pendant 8 ans, aucun état d'âme, aucune bassesse ou générosité de son caractère ne nous est épargné. C'est un meurtrier, un mafieux, il trompe sa femme à tour de bras, il est égocentrique, colérique, malhonnête, agressif, raciste, homophobe, machiste, rétrograde, inculte, borné, vulgaire, obèse, pleurnichard, violent, arriviste, j'en passe et des meilleures, mais à force de le suivre, on s'attache aux quelques bribes de son personnage qui sont émouvantes, touchantes, à ses failles, à ses fragilités cachées. Je ne crois pas qu'il ait existé une personnage aussi complet, aussi fouillé, aussi profond, avant Tony Soprano... et James Gandolfini. Le jour de sa mort, Bryan Cranston -le protagoniste de Breaking Bad- lui a rendu hommage en lui disant que si cette série pouvait exister, c'était grâce à cette performance exceptionnelle qui a appris au public américain la patience, et donc que les chaînes ont osé lancer Breaking Bad, mais aussi Mad Men, par exemple. Parce que The Sopranos même si très influencé par le cinéma de Scorsese n'est pas un film d'action, The Sopranos est une satire sociale et familiale, c'est un drame au long cours, et c'est ce qui fait sa force et sa beauté.
11/08/2013
Vert herbe
Je cherchais une excuse pour vous montrer quelques photos de montagne, j'ai trouvé, je me suis fait une manucure "vert herbe" (en vrai I'm not a Greenager de Catrice). Seul petit twist, 3 brins de stripping tape avant d'appliquer le vert et hop, la manucure devient sophistiquée en 3 secondes.
Pour l'occasion (gambader à la montagne), j'ai aussi fait les pieds.
10/08/2013
Now you see me
En un mot ? Dispensable.
Now you see me (mal traduit par Insaisissable, Abracadabra aurait tout aussi bien fait l'affaire ^^) fait partie de ces films où on a tout compris et tout vu dans la bande-annonce. Qu'est-ce qu'il y a de plus dans le film ? Deux heures. L'intro est sypatoche, façon Ocean's Eleven où l'on découvre chacun des protagoniste à son tour (10 minutes), puis vient le moment de la bande-annonce (trois shows à Las-Vegas/New Orleans/Brooklyn), puis une conclusion minable et un happy end pathétique. Voilà, voilà.
Now you see me (mal traduit par Insaisissable, Abracadabra aurait tout aussi bien fait l'affaire ^^) fait partie de ces films où on a tout compris et tout vu dans la bande-annonce. Qu'est-ce qu'il y a de plus dans le film ? Deux heures. L'intro est sypatoche, façon Ocean's Eleven où l'on découvre chacun des protagoniste à son tour (10 minutes), puis vient le moment de la bande-annonce (trois shows à Las-Vegas/New Orleans/Brooklyn), puis une conclusion minable et un happy end pathétique. Voilà, voilà.
09/08/2013
Kon-Tiki
Kon-Tiki est l'histoire d'un égo, celui de Thor Heyerdahl, anthropologue norvégien qui a une théorie sur le peuplement des îles du Pacifique par les peuples d'Amérique du Sud et non d'Asie. Pour prouver sa théorie, il va construire un radeau et dériver sur plus de 5000 miles (8'000 kilomètres) entre le Pérou et la Polynésie en 1947.
Kon-Tiki est aussi une aventure extraordinaire, de 5 hommes, sur un radeau. Mais tout ce qui se passe avant et après est absolument fascinant. Comment Thor Heyerdahl parvient à sa théorie (vraie, soit dit en passant), comment il se voit refuser sa thèse dans les publications scientifiques, ce qui le pousse à prouver sa théorie, comment il décide de se mettre en scène, de quelle manière il conçoit son radeau et son équipement, comment il en fait un film (et gagne un Oscar du meilleur documentaire en 1952). Cette histoire est fascinante.
08/08/2013
Le Château de Gruyères
Oui, encore Plonk & Replonk, que voulez-vous, je ne m'en lasse pas, après le Musée de la Poste à Paris et le Salon du Livre, Plonk & Replonk se sont intallés au Château de Gruyères. Ils y seront jusqu'au 1er septembre, dépêchez-vous. Ils ont été invités par le Château de la Gruyères pour parler d'un des fondateurs de la ville : le Compte Arebourg "Parti de rien, revenu de tout et pile à l'heure !". Sa tombe a été déplacée dans la cour du château pour l'occasion. Sans exposition particulière, je ne visite pas le château, Plonk & Replonk créait l'occasion rêvée pour aller manger une fondue visiter ce monument médiéval si bien conservé.
une branche de l'arbre généalogique des Arebourg
le mont Fuji-Yama en fisite officielle au Moléson
07/08/2013
My Dinner with André
Au cinéma on vous montre les instants prégnants. C'est-à-dire les moments où "il se passe quelque chose" ou les indices à ne pas manquer pour comprendre le déroulement de l'histoire, la psychologie des personnages. Le reste des plans sont des plans d'ambiance pour vous donner des indications sur quel sentiment coller à quelle scène. Je schématise, mais 99% du cinéma c'est ça : les instants prégnants. On passe d'entrer dans une voiture à la voiture roulant sur la jolie route, on ne prend pas le temps de se saluer au téléphone (Boulet en avait fait un excellent post si vous le retrouvez je veux bien le lien), etc. On évite les moments creux, on relie les moments "importants", "utiles", bref, les instants prégnants. Allez hop, un peu de Deleuze.
Dans My Dinner with André, Louis Malle (le réalisateur), Wallace Shawn et André Grégory (les protagonistes et scénaristes) nous montrent avec génie que le cinéma ce n'est PAS une suite d'instants prégnants.
Wallace (Wally) rejoint André dans un restaurant français assez chic à New York. Ils ne se sont pas vu depuis longtemps, Wally, en voice-over nous introduit son malaise de voir cet ami, une obligation sociale, il sait qu'André va mal et il appréhende. Quand ils se rencontrent au restaurant, ils s'installent et commencent une conversation. Qui dure presque 2h, le temps du diner, le temps du film. Après le repas, on retrouver la voice-over de Wally dans le retour en taxi.
Les types de plans sont, évidemment, très peu nombreux mais restent très intéressants, les personnages sont réduits à l'extrême (un serveur et un sommelier en plus des deux protagonistes), le décor et la lumière ne changent jamais. Aucun artifice, pas une seconde d'ennui, c'est pourtant un film de 3 séquences, dont une qui dure 95% du temps. Louis Malle réussit avec talent à nous inclure dans la conversation. Les comédiens sont extraordinaires, autant quand ils racontent que quand ils écoutent. La conversation est brillante, c'est celle de deux intellectuels, personnes de théâtre qui parlent de leurs expériences de vie et de la vie en général, en passant d'un sujet à l'autre. Une conversation qui a l'air improvisée, avec ses silences, ses cheminements de pensées troubles en spirale, ses hésitations et doutes. Elle est pourtant très écrite et absolument passionnante.
J'encourage vivement les cinéphiles à voir ce film différent de tout ce que j'ai pu voir d'autre. Ce film est une leçon de cinéma.
Etonnement c'est une sitcom qui m'y a encouragée : Community. De très nombreux épisodes sont fait "à la manière de" et l'épisode "Critical Film Studies" (saison 2 épisode 19) est une merveille.
Etonnement c'est une sitcom qui m'y a encouragée : Community. De très nombreux épisodes sont fait "à la manière de" et l'épisode "Critical Film Studies" (saison 2 épisode 19) est une merveille.
Bonus : la bande-annonce de My Dinner with André et un extrait de l'épisode de Community.
Test Bechdel : raté, évidemment.
Edit : le film est disponible dans son intégralité en VOSTFR sur youtube.