J'aimais bien l'idée des rayures, mais je ne savais pas trop bien comment m'y prendre, mais je me suis dit qu'avec du washi tape on peut faire tout ce qu'on veut, alors je me suis lancée et voici le résultat de ma "purple lollipop manicure", nom qui ne voudrait absolument rien dire en français (manucure sucette violette).
Gros plan
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30/01/2013
25/01/2013
Django Unchained
Django Unchained (Quentin Tarantino, usa, 2012)
Tarantino est un de mes amours de jeunesse, je me souviens encore avec délice de la claque prise à la première vision de Pulp Fiction, j'avais 16 ans et je l'ai pris en pleine tronche. C'était enfin un film pour moi, que les plus vieux trouvaient trop violent -les abrutis, ils ne comprenaient donc pas le second degré, la beauté de cette exubérance, décidément, j'étais exceptionnelle et bien seule au monde- bref, j'avais 16 ans et ce film tombait pile-poil au bon moment. Dans la foulée j'ai vu Reservoir Dogs, évidemment (d'ailleurs, comment faisait-on à l'époque pour voir "dans la foulée" tous les films du réal. qu'on venait de découvrir ? Je ne m'en souviens plus, j'avais dû acheter une VHS ?) (qui a dit que j'étais vieille ?), et encore plus aimé ce film à très petit budget mais à esthétique et surtout construction parfaite. D'ailleurs il a très bien vieilli et reste un chef d'oeuvre (Pulp Fiction a pris un peu d'âge par contre, mais reste tout à fait jouissif).
Mais ce que je vous raconte là c'est l'histoire de très nombreux cinéphiles de ma génération et qui ont évidemment vu TOUT ce que Tarantino sort au cinéma depuis. L'attente est forte et passionnée, à chaque film. Et les réactions souvent disproportionnées. Quentin (oui, parfaitement, Quentin, on est proche lui et nous, forcément) est adoré ou détesté, mais il ne laisse personne indifférent, d'ailleurs ça correspond à son caractère exubérant et passionné.
Bref, tout ça pour dire que ce dimanche matin, quand j'ai entendu les premières (et jouissives) notes de musique sur ce générique rouge vif dans cette scène d'ouverture magistrale (qui, n'en déplaise à Montjo, me fait encore penser à l'ouverture du Don Quijote de Gilliam qui n'a jamais été tourné) (comment ça je suis folle ?), j'étais prête à adorer ou détester, mais surtout déterminée à ne pas en perdre une miette.
24/01/2013
Sightseers
Sightseers (Ben Wheatley, UK, 2012)
Tina, fan de tricot, et Craig, wanna be auteur, décident de partir en vacances en caravanes dans la campagne anglaise. La mère de Tina est particulièrement opposé à ce "grand voyage", vous imaginez, dans le comté voisin on pourrait ne pas trouver la sauce pour pâte habituelle de Tina, plat qui est apparemment le seul qu'elle sait "cuisiner". Heureusement (pour eux, mais pas pour ceux qu'ils vont croiser), ils décident de partir. L'organisation de leur voyage est millimétrée, mais dérape dès la fin de la première visite prévue (le mythique musée des trams).
23/01/2013
Beasts of the Southern Wild
Beasts of the Southern Wild (Benh Zeitlin, usa, 2012)
La bande-annonce de ce film est magique, à chaque fois que je l'ai vue au cinéma, je me suis dit qu'il fallait que je voie ce film, je vous laisse admirer :
22/01/2013
Rentrée des séries
Les séries sont de retour, petit tour d'horizon.
Shameless (saison 3)
Frank est piégé au Mexique qu'il n'arrive pas à quitter sans passeport après une gueule de bois de plusieurs mois, normal, Steeve-Jimmy devenu le parfait petit homme d'intérieur retrouve ses démons, Fiona cherche à se faire de l'argent, Lip fait le con pour oublier son QI mirobolant, bref, la famille est fidèle à elle-même. Pleins de détails et de dialogues très amusants dans cet épisode d'ouverture pourtant un peu moins jouissif que d'habitude, ça suit son cours, on n'est pas surpris. La peinture du quotidien des Gallagher, même si étonnante, ne suffira pas à nous intéresser sur le long terme, à moins que les cartes ne soient redistribuées. Mais je ne suis toujours pas lassée, les acteurs sont toujours aussi bons, les dialogues claquent et le rythme ne s'essouffle pas.
Girls (saison 2)
Début de saison 2 décevant, c'est mou, on nous fait croire que tout a changé, mais on voit venir le retour au satut quo dès le 2e ou 3e épisode. Les dialogues sont amusants mais pas aussi percutant et enlevés que dans la première éblouissante saison. Lena Duham et ses amies montrent toujours leurs boobs et bourrelets, face aux standards hollywoodiens de perfection, il est vrai que les bourrelets de Lena Duham étaient rafraîchissants, mais quand l'étalage de corps devient juste la norme, on retrouve la lassitude ressentie avec Sex and the City. Ce que j'ai préféré dans la saison 1 c'était l'anticonformisme des héroïnes, assumé comme un genre de norme d'une certaine génération, ça passait par les dialogues, par les choix, par l'égocentrisme assumé poussé à son paroxysme, les bourrelets et/ou les boobs n'apportaient déjà pas grand chose.
J'attends de voir ce que Lena Duham nous prépare, mais si la mollesse de ses intrigues perdure, je ne donne pas cher de cette série, et ce serait dommage, cette fille est brillante.
Instagram de Rejected Jokes aka Ben Schwarz, un des comédiens de la série
qui a immortalisé l'arrivée de Don Cheadle au bureau le lendemain des Golden Globes
House of lies (saison 2)
Premier épisode sur les chapeaux de roues. Marty Kaan et son équipe me charment toujours autant et Don Cheadle a bien mérité son Golden Globe. C'est tout simplement jouissif.Utopia (saison 1)
Série anglaise dont le premier épisode a été diffusé le 15 janvier. Tous les éléments sont réunis pour que ça devienne une série culte, si la suite est à la hauteur du pilote. Des dialogues fabuleux ("I don't drink tea, it's been invented by the CIA", osé dans une série anglaise), un mystère complexe, un complot médico-politique, des geeks, de la corruption. Au centre du récit, une nouvelle graphique, Utopia, et un forum de passionnés qui apprennent que la suite, inédite, existe. Pendant l'heure du pilote, tu t'accroches aux morceaux pour tenter de comprendre tous les détails, pas une seconde où le rythme se perd, et visuellement sans esbroufe mais très bien foutu. J'adhère.
Très belle analyse du premier épisode.
Je ne suis pas la seule à aimer.
Très belle analyse du premier épisode.
Moone Boy (saison 1)
Martin Moone est un jeune garçon, cadet de 2 soeurs qui ne l'aiment pas beaucoup en pleine crise d'adolescence et fils de deux parents un peu déprimés, fauchés et trop occupés. Mais c'est pas grave, car il a un meilleur ami, imaginaire, d'environ 35 ans, qui est très très très encourageant envers tout ce que fais Martin et qui a toujours d'excellentes idées pour le faire progresser vers ses buts. Le ton de cette sitcom anglaise (du même créateur que The IT Crowd) est totalement décalé, l'acteur principal est fabuleux, son meilleur ami imaginaire totalement loufoque et les dialogues et scénarios hilarants. Un régal. Décidément, les anglais me surprennent de plus en plus.Je ne suis pas la seule à aimer.
21/01/2013
Wanted hôtels à NY et Bruxelles
Ce matin, en checkant sur foursquare à mon bureau, on m'a félicité pour mes 47 semaines d'affilée au même endroit. J'ai failli rentrer à la maison pour me cacher sous ma couette immédiatement. Puis je me suis souvenue que je n'ai plus que 5 semaines complètes avant de m'envoler vers New York et 8 semaines avant de faire la même chose à Bruxelles.
Bien que nous ayons quelques idées de plans alternatifs pas trop chers et des amis prêts à nous accueillir dans les deux destinations, ma phobie sociale mon introversion le jeune couple que nous sommes a décidé à l'unanimité (mon mari l'apprend ici) (comment ça j'ai une perception faussée du mot "unanimité" ?) que quelques nuits d'hôtel ne seraient pas du luxe. Je viens donc à la pêche aux bons-plans.
Pour New York, nous aimerions loger dans 2 hôtels de 2 quartiers différents, afin de se dépayser même sur place. Il y a 3 ans, j'ai logé à côté de l'ONU et dans Harlem, je cherche d'autres quartiers pour ce séjour. Mon rêve c'est le Standard Hôtel, au-dessus de la High Line. Je suis à l'affût de toute les actions, concours, etc. pour tenter d'attraper une ou deux nuits à des tarifs abordables. Pour le reste, nous préférons les petits hôtels de charme (denrée introuvable à NY) aux chaînes aseptisées, mais nous préférons surtout avoir du budget pour du shopping et des restos plutôt que payer une literie brodée à notre nom.
Pour Bruxelles, nous avons des chambres d'amis disponibles et gentiment proposées dans plusieurs quartiers et nous allons en profiter, mais je ferais bien 2 ou 3 nuits (selon le budget) dans un joli hôtel, pour le plaisir d'être vraiment "en touristes" et pas seulement là pour voir des amis (quoi que évidemment ça va constituer 99% du plaisir de cette semaine-là, déjà fort remplie d'ailleurs).
Si vous avez des idées d'adresses inédites, cachées, secrètes, qu'il faut ABSOLUMENT VOIR dans ces villes, d'expos qui visibles en mars d'un artiste à découvrir (photographie en particulier) n'hésitez pas, je suis preneuse. Et organiser ces voyages va me permettre de tenir moralement pendant ces prochaines semaines.
A vos claviers, merci d'avance !
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EDIT : hôtels new-yorkais réservés, merci pour vos bons plans au final ce sera le Stay Hotel (à Time Square, merci @BadMaki) (prix imbattable et situation idéale pour aller n'importe où) et le Gershwin Hotel (Flat Iron District, merci Laura)
Vos autres bons plans sont évidemment toujours bienvenus !
20/01/2013
Black Mirror
Claque télévisuelle de l'année (certes, elle est encore jeune) infligée par la première saison de Black Mirror. Mini série anglaise dont les trois épisodes de la saison 1 (qui devait être unique, apparemment une saison 2 est prévue après la réussite de la première) ont été diffusés en 2011. Cet OVNI -avec un V comme visuel- m'a scotché à mon écran comme je ne l'avais pas été depuis trèèèèès longtemps.
Ce n'est pas une série dans le sens traditionnel du terme, les trois "épisodes" sont indépendants les uns des autres, réalisés par différents réalisateurs et avec des histoires non-connectées. Mais pour chacun des univers, il s'agit de critiquer notre monde médiatique et notre utilisation des nouvelles technologies.
J'ai passé tous le premier épisode, après la surprise initiale qui m'a fait pouffer, à me dire "non, c'est pas possible, il ne va pas le faire, non, c'est pas possible, non, c'est PAS possible". A couper le souffle dans sa construction narrative, et plus ça avance, plus la réflexion et la critiques deviennent acerbes, jusqu'au dégoût. Brillante montée en puissance. Quand j'ai compris au début de l'épisode 2 (qui parle totalement d'un autre sujet) qu'on allait me laisser digérer seule cette claque assénée violemment, mon admiration est montée d'un cran. Cet épisode parle de politique, de médias "traditionnels" et de leurs dérives communes, j'en suis friande, et évidemment quand on parle des réaction sur twitter à tout bout de champ, ça me parle. (Amateurs de The Newsroom ou The Hour, vous DEVEZ voir cet épisode).
L'épisode 2 m'a moins touchée, il se concentre sur l'univers de la téléréalité, et ça fait trop longtemps que je n'en ai regardé pour m'être laissé prendre, mais le mécanisme est très bien construit et la fin cynique à souhait.
Le troisième épisode est encore d'un autre ordre, on parle nouvelles technologies, de notre manière de faire de l'auto-fiction et de documenter de plus en plus nos vies, de la question de l'intimité et du droit à l'image, mais aussi d'autres travers humains intimes et destructeurs tels que la jalousie et le mensonge. Re-claque, violente, de celles qui assomment pendant quelques minutes à la fin d'un film ou d'un épisode qui a réussit à nous ébranler.
Black Mirror est à voir absolument, à tout prix... mais à déconseiller aux âmes trop sensibles qui pourraient ne pas s'en remettre. Attendez-vous à être choqué, à avoir envie de détourner les yeux sans pouvoir le faire... et à avoir besoin d'en parler à quelqu'un...
PS : Les commentaires sont ouverts à tous, merci à ceux qui ont vu la série d'indiquer au début de votre commentaire si vous allez spoiler. Pour ceux qui n'ont encore rien vu, revenez ensuite ;-)
18/01/2013
Alchimie Forever
Il y a plus de 3 mois, la directrice d'Alchimie Forever m'a envoyé un gentil mail pour me proposer de découvrir sa marque, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. J'ai accepté avec plaisir et elle m'a envoyé 3 produits qui correspondent à mon type de peau. J'ai attendu de pouvoir les tester sur une longue durée avant de vous en parler.
Commençons par quelques petites infos sur la marque, Alchimie Forever est une marque suisse qui ne se trouve qu'en Suisse ou aux Etats-Unis (désolée pour les autres) et si je ne la connaissais pas, c'est normal, elle n'est pour l'instant vendue qu'en pharmacie et en instituts de beauté et sur l'e-boutique de leur site. Les produits sont entièrement fabriqués en Suisse, ce qui justifie en partie des prix assez élevés. L'autre justification se situe dans ce qu'il n'y a PAS dans leur produits. C'est garanti sans : "parabènes, produits animaux, phtalates sulfates, gluten, huile minérale, propylène glycol (là j'avoue mon ignorance, si quelqu'un a des détails sur la nocivité du machin je veux bien), formaldéhyde et libérateurs de formaldéhyde" ET sans test sur les animaux. C'est fou comme la liste de ce qu'il n'y a PAS dans le produit devient aujourd'hui presque plus importante que la liste des ingrédients.
Commençons par quelques petites infos sur la marque, Alchimie Forever est une marque suisse qui ne se trouve qu'en Suisse ou aux Etats-Unis (désolée pour les autres) et si je ne la connaissais pas, c'est normal, elle n'est pour l'instant vendue qu'en pharmacie et en instituts de beauté et sur l'e-boutique de leur site. Les produits sont entièrement fabriqués en Suisse, ce qui justifie en partie des prix assez élevés. L'autre justification se situe dans ce qu'il n'y a PAS dans leur produits. C'est garanti sans : "parabènes, produits animaux, phtalates sulfates, gluten, huile minérale, propylène glycol (là j'avoue mon ignorance, si quelqu'un a des détails sur la nocivité du machin je veux bien), formaldéhyde et libérateurs de formaldéhyde" ET sans test sur les animaux. C'est fou comme la liste de ce qu'il n'y a PAS dans le produit devient aujourd'hui presque plus importante que la liste des ingrédients.
16/01/2013
Suzy says Neon
Je n'ai pas résisté longtemps à tester à nouveau le rose fluo illégal. Et j'ai attendu une journée lumineuse afin de pouvoir mieux vous montrer sa couleur. Sauf que sa tenue n'est franchement pas géniale, dès le lendemain, il était un peu abîmé au bout de certains doigts. Qu'à cela ne tienne, j'ai ajouté du bleu façon french et en petits pois et voici une nouvelle manucure absurdement colorée.
15/01/2013
Point Rouge
Cher Point Rouge,
Tu illumines mes trajets quotidiens grâce à tes points rouges disséminés dans mon quartier lausannois au bout du nez des personnages affichés. Grâce à toi, je connais les fréquences d'affichage auxquelles je ne m'étais jamais vraiment intéressée auparavant. Je me demande toujours quels nouveaux visuels auront l'honneur de bénéficier de ta touche.
Grâce à toi je n'ai plus les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone durant mes trajets et je souris souvent, d'une affiche sans intérêt qui a pris de la dimension grâce à ce nez rouge dont tu l'as affublée. Et tu sais quoi ? Sourire dans un bus, ça fait sourire les autres.
Je ne sais pas qui tu es, donc je t'écris ici, peut-être que tu tomberas dessus un jour, et je te remercie de tes petites touches colorées qui m'aident à garder les yeux ouverts.
funambuline
Pour ceux qui n'ont jamais croisé ces points rouges, soyez attentifs, ils apparaissent du Parc Valency jusqu'à la Place Chaudron (peut-être encore ailleurs ?), sur les affiches que l'on ne regarde plus. Ces points rouges sont une irrévérente performance artistique qui égaient mon quotidien. L'auteur(e) m'est inconnu, mais s'il/elle passe par ici, j'espère lui rendre au moins un des sourires qu'il/elle m'a procuré.
08/01/2013
Neon ou la manucure illégale
J'ai reçu il y a quelques temps lors d'un swap ce vernis Neon Casuelle, marque inconnue dont la seule autre trace que j'ai réussi à trouver c'est sur un blog néerlandais. Je n'avais jamais essayé les vernis fluos, avec la lumière froide hivernale, c'était l'occasion d'apprécier à sa juste valeur ce rose impossible à photographier. Il est vraiment impressionnant, vraiment vraiment fluo, façon stabilo. Pour obtenir ce résultat, il m'a fallu 4 couches, mais ça vaut le coup. Les photos ne rendent en rien la vraie couleur de ce vernis qui est proche de celle que l'on voit dans la bouteille ci-dessous au dessus de la marque, un rose bleuté étonnant. J'aime beaucoup, mais il m'a fallu un temps d'adaptation et ce n'est pas facile à porter.
Mais quand j'ai appris que c'est carrément illégal aux Etats-Unis, cette manucure m'a tout de suite parue encore plus intéressante. Et non, ce n'est pas une blague, une sombre histoire de pigment non encore passé au crible de la FDA. (On ne répète jamais assez à quel point il est important de mettre une bonne base à la composition la plus propre possible, n'est-ce pas ?)
07/01/2013
Le Kiosque
Le Kiosque a ouvert en décembre à la Place St-François, à l'intérieur du kiosque rond qui était inoccupé depuis des années, et ils ont fait les choses bien. D'abord, ils ont remis la magnifique horloge qui prenait la poussière au Musée Historique. Ensuite, ils ont restauré le lieu en le respectant et en le mettant en valeur, c'est d'un goût exquis, particulièrement élégant, jusque dans le moindre détail.
03/01/2013
Le burger du Bleu Lézard
EDIT OCTOBRE 2013.
Le Bleu Lézard est une institution lausannoise. En temps qu'immigrée fribourgeoise, je crois que c'est le premier café/bar que j'ai connu à Lausanne. Je ne sais pas pourquoi, mais son nom est connu dans toute la Suisse Romande. Depuis que j'habite à Lausanne par contre, je n'y vais pratiquement jamais. A chaque fois (donc avec des mois voire parfois des années d'intervalle entre deux visites) j'ai l'impression que tout a changé, la carte, la clientèle, le service... La critique qui suit sera donc à prendre avec des pincettes, n'hésitez pas à me signaler si les choses changent !
Une des grandes qualité du Bleu Lézard c'est que c'est toujours ouvert. Même un 2 janvier où Lausanne aurait servi de décor parfait à un film de fin du monde/d'attaque de zombies tant ses rues étaient vides. Et que la cuisine fonctionne non-stop, c'est donc vers 15h, l'envie d'un burger me tenaillant, que j'ai passé les portes du Bleu.
La carte disponible, jour férié oblige, était celle des brunchs, elle comporte plusieurs formules (que je n'ai pas testées, aucun avis, désolée), des oeufs, des clubs-sandwichs, des burgers et divers desserts. Tous les dimanches et jours fériés, il est possible de manger entre 10h30 et 16h.
02/01/2013
Le Jardin Délicieux
Le Jardin Délicieux (Caza, 2012)
La première lecture de l'année est-elle importante ? Symbolique ? Si c'est le cas mon année va être édifiante, brillante, drôle, érudite, sublime. Caza a décidé de décrypter le mythe d'Adam et Eve et partage sa vision et critique pleine d'humour dans Le Jardin Délicieux ou, de son titre complet, Les aventures d'Adam et Eve au jardin d'Eden, avec tous les détails croustillants d'après le livre des livres (la Bible), récit agrémenté de quelques fantaisies apocryphes (avec du poil), par le Pr. Grandjardin, Maître de circonférence à la Faculté Cérébrale d'Athéologie Paranoïde de Gnôthi-Seauton.
C'est à lire absolument. Et à acheter à Caza directement sur son site e-boutique. Pour 6,5 Euros, vous pourrez télécharger le livre quelques minutes plus tard. Vous pouvez aussi acheter la version papier, n'en déplaise aux éditeurs complètement fous qui ont refusé cette merveille.
Si la première lecture de l'année doit être symbolique, je suis très heureuse d'avoir débuté avec une "e-lecture" dont l'auteur est aussi irrévérencieux. J'espère qu'il me pardonnera le vol éhonté de sa couverture et de deux de ses planches pour illustrer mon billet. Et j'espère que vous serez nombreux à piller sa boutique virtuelle si intelligemment fournie.
01/01/2013
Bonne résolution : soigner mon nombril
2012 a été une année trop chargée et compliquée pour que je ne sois déjà en état de comprendre ce qui s'est passé dans ma vie, je suis encore en phase d'adaptation. Ce qui est sûr, c'est qu'elle était passionnante, on joue à Prévert ?
- 2 déménagements
- 74 films vus (long-métrages, en 2013 j'essaie de compter les courts aussi !)
- 1 mariage (le mien)
- pas assez de Bruxelles, un peu de Paris et pas assez d'Istanbul
- 1 nouveau tag : ailleurs pour changer...
- ... des zigzags en Romandie
- 195 articles de blogs
- 5 pages
- 1 nouveau job, 2 nouveaux boss
- un nombre volontairement indéfini d'excellents burgers
- 1 bosse sur la tête
- des séries de séries
- 2 nouvelles adictions
- des résumés hebdomadaires (que j'espère tenir en 2013)
- et pleins de rhinocéros
Pour 2013, je souhaite que mes proches continuent à être heureux et en bonne santé, et pour moi, de la stabilité et du nombrilisme (il faut que je me reconstruise une nouvelle coquille), des images sur grand écran, des histoires en séries, du temps pour lire et faire des choses de mes mains et des voyages.
Ma bonne résolution : faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ces souhaits se réalisent.
Je vous souhaite une année pleine de magnifiques surprises !