Parfois on se retrouve enfermé dans un chemin de vie dont on a l'impression qu'il est impossible de sortir. Que l'on a plus la force de "tout recommencer à zéro". Que l'on a perdu des années.
Parfois on est con, parce qu'on ne perd jamais des années, elles nous font mûrir, même si ce n'est pas dans le chemin dont on avait rêvé autrefois. Et on ne recommence jamais tout à zéro, on ne fait que continuer. Bref.
Parfois on est con, parce qu'on ne perd jamais des années, elles nous font mûrir, même si ce n'est pas dans le chemin dont on avait rêvé autrefois. Et on ne recommence jamais tout à zéro, on ne fait que continuer. Bref.
Et puis tout d'un coup, par petites touches, par petits signes, par jolies rencontres, par coups de bol, qui nous amènent de meilleures énergies, qui nous amènent d'autres opportunités, qui nous procurent de meilleures énergies encore, on entre à nouveau dans un cercle vertueux et des fenêtres que l'on avait pas vues auparavant s'ouvrent.
Et puis l'on se souvient que l'on sait provoquer des choses, que l'on sait pousser des portes, prendre des trains, que l'on a de vraies envies et pas seulement de celles qui permettent de survivre au reste. Alors on est un peu rouillé, mais certains réflexes reviennent. Et puis l'on se rend compte qu'on a "grandi" et que non, contrairement à ce que l'on croyait, 20 ans, ce n'est vraiment pas le plus bel âge de la vie.
Qu'il est doux de mieux se connaître et d'avoir appris une certaine indulgence pour ces travers dont l'on sait qu'on ne se débarrassera jamais. Qu'il est rassurant d'oser affirmer ses goûts et opinions même s'ils ne correspondent pas à ceux des autres et, justement, qu'il est bon de ne plus s'imposer un baromètre personnel par rapport à ces autres. Le baromètre devient interne, et là, tout au fond, on sent que ce qui vient va être encore plus intéressant que ce qu'on a laissé derrière nous.
Ce matin-là, en passant devant ces fenêtres de lumière ouvertes sur cette tour, en quelques secondes, tout cela m'est passé dans la tête à toute vitesse. Et mon baromètre interne m'a glissé à l'oreille que mon sourire impromptu de la jolie surprise de la veille n'était qu'un début.
Mon pote biologiste est plus trivial : "tu pues les endorphines toi !"
PS : Je vous avais prévenus que ça risquait d'arriver, ce challenge photo a déclenché une avalanche de "et si je racontais ça"... Ça n'a probablement d'intérêt que pour moi (ou les éventuels concernés par certains détails) mais tant pis.
Chez toi qui a le billet "perso" rare, ça fait plaisir ;-)
RépondreSupprimer:-)
RépondreSupprimerDu coup, je te pardonne la métaphore de la fenêtre ouverte combinée aux reflets sur la Tour :-P
RépondreSupprimerVous êtes trop bonne ma chère.
RépondreSupprimerOn peut aimer la photo en plus des considérations ?
RépondreSupprimer(même si j'ai envie de dire une gravelaxerie mais je vais la garder, pour la peine)
Ahahahahahah j'étais sûre que tu réagirais au phallique de la chose :-D
RépondreSupprimerJe te rappelle que tu viens de faire tout un challenge photo parsemé de sexes divers, hein, c'est pas moi qui ai commencé sur ce coup-là ;-)
RépondreSupprimerLa mission de reconnaissance à l'Amour Fou est un succès. Je répète...
RépondreSupprimerAhahahahahaha
RépondreSupprimer:-), contente pour ton baromètre, je me réjouis de la suite!
RépondreSupprimerc'est super cool... ton sourire béat est en plus de ça contagieux! t'embrasse fort.
RépondreSupprimer:-)
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