30/04/2010

L’Heure magique (et) des étoiles


Grand flattage d'égo dans ce billet, vous être prévenues ! J'adore mon vernis "L'heure Magique", il m'a donné envie d'assortir mes tenues et c'est hyper facile : il est parfait avec un jeans. Pour le rendre encore plus visible, je n'ai pu m'empêcher d'y ajouter des petites étoiles au Deep Blue de Mavala avec les autocollants chablons de Essence.


C'est super facile à faire, relativement rapide aussi et je trouve -mais vous me contredirez sans doute- que ce n'est pas trop cul-cul. Quoique ça aurait probablement été plus sobre et plus heureux si je n'avais fait des motifs sur un seul ongle par main...



28/04/2010

Mes premiers Frankenpolish


A force d'entasser les bouteilles de vernis de multiples couleurs (j'en compte aujourd'hui 50, y compris ceux présentés ci-dessous), certains commencent à vieillir, à moins m'intéresser ou arrivent au bout. Ces fins de bouteilles ou ces bouteilles au 3/4 vides m'ont donné envie de créer mes propres couleurs.

D'abord avoir une bouteille vide -ou presque-, qu'il faut nettoyer. Le plus simple -façon de parler, migraineuses du dissolvant s'abstenir- c'est d'y mettre un peu de dissolvant et de secouer, fort et longtemps. Puis de vider (dans une bouteille ou un bocal vide, c'est parfait, évitez les canalisations !) et rebelote, jusqu'à ce que la bouteille soit nickel.


Ensuite, il vous faut une "tablette de mélange" -terme que j'invente à l'instant- un morceau de métal ou de plexiglas fait parfaitement l'affaire. Là vous choisissez les vernis que vous avez envie de mélanger, en mettant une goutte de chaque et en les mélangeant, vous verrez assez vite que ce n'est pas si simple que ça, certains vernis prennent nettement le dessus sur d'autres. Quand vous avez bien en tête votre mélange idéal, vous pouvez commencer à faire VOTRE vernis. Ensuite c'est au pif. Un peu de ça dans la bouteille vide, un peu de l'autre, un peu du troisième, quelques gouttes de diluant Mavala et on mélange bien (le mieux pour ça est d'avoir des billes en métal dans la bouteille de votre future nouveau vernis, comme celles qui sont dans les vernis Mavala). Au premier mélange, ne remplissez pas plus de la moitié de la bouteille, ce qui vous permettra de rectifier la couleur à votre goût.


Je vous présente ici deux vernis que j'ai "inventé".


J'ai ajouté Matte about you par-dessus
Le premier est une teinte entre rouge et bordeau que j'ai obtenu en mélangeant deux vernis rouge vif qui arrivaient au bout (Red Hot de Mavala et le très similaire mini-Bourgeois rouge) auxquels j'ai ajouté quelques gouttes de Onyx de Mavala afin de les foncer. Difficile de se tromper avec du rouge, je voulais tester la méthode de mélange et j'ai toujours trouvé que le Red Hot était le rouge presque parfait, je le voulais un peu plus foncé et voilà que j'ai maintenant mon "Rouge Premier" comme j'ai décidé de le nommer.



Le deuxième est un peu plus compliqué. C'est une teinte entre bleu et gris que j'ai décidé de nommer "Heure Magique", c'est ainsi qu'on appelle ce moment très particulier de la journée, juste avant la tombée de la nuit, où il n'y a aucune ombre. J'ai mélangé Groovy de Essence (turquoise) et deux gris différents, VIP Silver de Astor et Live Forever de Essence, petits à petits, pour arriver au résultat que j'espérais. J'en suis assez contente !

Il me reste deux bouteilles vides et je vous propose un petit CONCOURS : au vu de ma vernis-thèque (que vous pourrez consulter dans son intégralité ou presque en cliquant sur le mot clé vernis), j'aimerais que vous me donniez dans les commentaires :

une teinte et un nom qui lui correspond
(nom qui peut être drôle, poétique, descriptif, etc... mais surtout ORIGINAL)
Un jury composé de moi, mes goûts, mes envies, etc... choisira une gagnante, produira ce vernis... et vous l'enverra ! Considérons ça comme un cadeau de premier anniversaire !

Avant de l'envoyer toutefois, je le swatcherai ici même avec une recette approximative, que toutes puissent en profiter.

Comme délai pour vos participations (qui peuvent être multiples) je vous propose dimanche prochain (9 mai), ça vous laisse un peu de temps pour trouver quelque chose d'original. J'en profite également pour vous dire que je suis preneuse de toutes les bouteilles vides ou presque de Mavala... pour pouvoir réitérer l'expérience...

PS: Je suis vraiment désolée pour les photos, elles ont toutes été prises en fin de journée, genre coucher du soleil et la lumière était jaune, presque orange.

26/04/2010

Bébé blog deviendra-t-il grand ?



Un an que je raconte mes bêtises ici, je ne savais pas du tout, en ouvrant cet espace, à quoi il ressemblerait. Je ne sais pas du tout à quoi il ressemblera dans un an (ni dans quelques semaines d'ailleurs, car il risque de souffrir de quelques ralentissements jusqu'à cet automne, ou pas, car ce sont d'agréables moments que je passe à écrire ici, peut-être en aurai-je besoin).

Les vernis à ongles continuent à essaimer (à croire qu'ils se reproduisent la nuit dans leur boîte qui me paraissait énorme il y a à peine quelques semaines et qui me paraît bientôt trop petite), les fards MAC un peu moins, il devient difficile de trouver une couleur qui ne ressemble en rien à celles que j'ai déjà. Peut-être que d'autres lubies / découvertes s'ajouteront ?

Je continue à lire, impossible de m'endormir sans lire quelques pages, quelle que soit l'heure, mais certaines de mes lectures actuelles ne me donnent pas envie de les critiquer ici, pareil pour les films d'ailleurs, je suis donc passée de lectures/films du mois à des critiques individuelles. Les burger's places ne sont pas infinies à Lausanne, mon billet est donc de plus en plus complet. Je ne partirai pas en voyage dans les prochains mois, je ne commencerai pas quelque chose de nouveau.

Je ne sais donc pas vraiment, comme je l'écrivais en préambule, ce de quoi sera fait cet espace dans les semaines / mois qui viennent, mais j'espère y tirer autant de plaisir que j'en ai tiré cette année. Le fait de s'astreindre à écrire régulièrement, même concernant du vernis à ongles, est un exercice qui permet de se "dérouiller" les doigts et les neurones.

Je vous remercie de vernir visiter ce lieu et d'être chaque mois plus nombreux, c'est motivant... et étrange. Même si je suis une lectrice assidue de nombreux blogs très différents (dont mes coups de cœurs sont dans mes liens) je suis très intriguée et heureuse, au vu de la taille et de la diversité de la blogosphère francophone, que des centaines de personnes viennent me lire chaque semaine. Très intriguée car il ne me semble pas que ce blog ait plus d'intérêt que de nombreux autres, beaucoup plus pointus et pros. Heureuse car c'est très motivant, je ne m'attendais pas du tout à ce "petit succès" (à ma modeste échelle).

Il me semble que c'est le moment parfait pour écouter vos propositions ou suggestions -d'articles, de thèmes, de lectures, de maquillage, ...-, vos questions et/ou vos critiques (profitez, pas de censure de commentaires... hum), etc...

Dans le prochain billet, dans deux jours, je vous proposerai un concours un peu spécial qui durera une semaine, j'espère que ça vous intéressera !

PS : celle qui trouve l'origine de cette citation gagnera... euh... toute mon estime :-)

24/04/2010

La double vie de Vermeer


J'ai des goûts très classiques en peinture, éclectiques aussi, heureusement. Je me pâmait, durant toute mon enfance, devant les impressionniste, j'avais une énorme reproduction de Manet dans ma chambre, au grand désespoir de ma mère qui me trouvait beaucoup trop conventionnelle. Parmi les classiques, l'école hollandaise me fascine, Rembrant, De Hooch, Vermeer et leurs lumières presque matérielles me passionnent. Mais je n'y connais pas grand chose.

Dans ce roman, on pénètre dans les peintures, dans les techniques, les méthodes, les pigments, les châssis, les craquelures... et pour une bonne raison, l'auteur nous y raconte l'histoire d'un faussaire génial qui, au début du XXe siècle a "inventé" plusieurs "nouveaux" Vermeer (du XVIIe donc) adulés par les critiques institutionnels de l'époque.

Je ne ferai pas de meilleur résumé que la 4e de couv' que voilà :

"Voici l'incroyable et véridique histoire de Han Van Meegeren, peintre traditionaliste né aux Pays-Bas en 1889, qui, éreinté par les critiques de son époque décida de se venger de manière grandiose : il réalisa plusieurs faux Vermeer dont certains furent considérés par la presse comme des chefs-d'oeuvre du maître de Delft. Ce n'est qu'en 1945 que la supercherie fut découverte, quand la police saisit la collection de Goering, et que Van Meegeren fut acusé de haute trahison pour avoir vendu un Vermeer à ce maréchal du Reich nazi. S'ensuivit un procès mémorable, qui vit défiler responsables de musée, critiques d'art et experts de renom...
Croisant les biographies de Vermeer et de Van Meegeren, mais également celles de Proust et de Goering, Luigi Guarnieri signe un palpitant roman à l'ironie délicieuse, tout à la fois enquête policière et réflexion jubilatoire sur la relativité des oeuvres d'art et des jugements qu'elles suscitent, sur la folie, la passion du beau, et les infinies séduction du mensonge."


C'est peu de dire que ce roman tient largement toutes ces promesses ! C'est passionnant, plein de suspense, instructif, souvent drôle et très bien écrit (et traduit). Si le monde de l'art vous intéresse un tant soit peu, je parie que ce roman vous plaira ! Pour terminer de vous convaincre, ce roman est paru chez Babel où je n'ai JAMAIS été déçue par un roman !

Van Meegeren en train de peindre un nouveau "Vermeer" pour prouver qu'il est bien 
à l'origine des autres faux chefs d'oeuvres qu'ils dit avoir peint...

D'autres livres sont parus dernièrement sur l'histoire de Van Meegeren si ça vous intéresse de creuser cette histoire passionnante.

22/04/2010

Shutter Island

L'entrée dans un polar bien couillu, n'est-ce pas ?

C'est une torture de tenter de faire une critique de ce film. Quel que soit le sujet qu'on veut aborder, l'esthétisme visuel, la musique, le jeu d'acteur, sans parler de l'histoire, on risque de spoiler, d'une manière ou d'une autre. Si j'étais une critique reconnue, je pourrais donc vous dire : allez-y, vous iriez, et ensuite, je vous confierais ma brillante analyse qui vous permettrai de mieux comprendre / apprécier plus en profondeur / crier au génie de manière étayée. Mais heureusement pour vous, je ne suis pas une critique reconnue, pour vous et pour mes chevilles d'ailleurs.

 Chut !

Je vous propose un deal : ceux qui ont déjà vu ce film / lu le roman, peuvent lire la suite et en discuter dans les commentaires. Ceux qui risquent d'aller le voir ferment cette page immédiatement et reviennent pour en discuter une fois qu'ils l'auront vu / lu. Ceux qui pensent qu'ils n'iront pas et qu'ils ne le verront JAMAIS à la télé, qu'ils ne le liront JAMAIS peuvent lire la suite aussi, mais c'est à vos risques et périls, ça risque fort de vous donner envie !!!

SPOILER (mais pas trop)

Je ne vais pas parler de l'histoire, qui est intéressante, c'est peu de le dire, pleine de suspense et extrêmement bien construite. D'ailleurs j'hésite presque à retourner le voir pour tenter de "piéger" le scénariste -ou la scripte- mais il me semble que ce serait vain car tout est ficelé très précisément.

Ce que j'ai envie de partager avec vous c'est plutôt ce qui entoure cette histoire. Durant les premières minutes du film je me suis dit "ouhlala ça va être mauvais". Le mauvais trucage écran vert sur le mer autour du bateau, le ciel gris immobile, les décors très clichés carton-pâte, tout cela me donnait l'impression que la suite du film allait être une accumulation de clichés. Mais en fait non, ce que je prenais pour des "facilité" de réalisation n'en étaient pas. Tous ces éléments un peu bancals -que j'ai appris à repérer mais que la plupart des spectateurs ne verront peut-être pas- sont utilisés dans le but de créer une légère impression d'irréalité, un côté presque fantastique.

Des éléments scénaristiques sont semés petit à petit pour nous donner des indices et/ou nous induire en erreur. On ne devine pas tout de suite que le fait qu'il n'ait pas ses cigarettes sur le bateau est important, mais on y repense quand celle de son "collègue" sont trempées et que l'institution leur en donner. Tiens, tiens, il se passe quelque chose avec les cigarettes, depuis le début, mais quoi ? Et cet élément qui tourne dans notre esprit nous empêche de remarquer d'autres éléments visuels improbables. Par exemple quand Léo "voit" sa femme dans le bureau du Dr sa fumée est à l'envers. Il y en a d'autres, nombreux, qui contribuent à créer cette atmosphère irréelle, à la limite du fantastique, sans jamais y tomber. En tant que spectateur on continue à s'interroger sur la trame policière.
 
 Lumineuse Michelle Williams bien loin de Dawson (on a les références qu'on peut, pardon)

La maestria de Scorsese réside dans cette manipulation. Il parle à des spectateurs intelligents -ou en tout les cas qui se considèrent comme tels-, tous les élément visuels, sonores et musicaux servent la trame scénaristique, tout en perdant le spectateur, parfois dans la contemplation, parfois dans le suspense, parfois dans ce qu'on pourrait prendre pour des incohérences, pour des "erreurs" de montage ou pour des maladroitesses.

Ce qui me surprend c'est que j'aie pu penser un instant que Scorsese pouvait être maladroit. Je reviens sur ces premières minutes de film, extrêmement complexes et construites, où l'on découvre un Léo au mal de mer, face à un miroir, qui a oublié ses cigarettes et qui découvre son nouveau partenaire sur un bateau voguant sur une mer plate alors que le capitaine annonce une tempête. Toutes ces incohérences visuelles et scénaristiques pourraient immédiatement nous mettre la puce à l'oreille : ce personnage n'est pas ce qu'on nous dit qu'il est. Mais non, moi, bêtement, j'accuse Scorsese d'incohérences (certes légères, mais tout de même), je l'accuse de facilité : l'environnement gris, les regards tendus, ... tous ces clichés de polar à suspense. Et j'avais grandement tort, ce qu'on comprend de plus en plus au fur et à mesure, Scorsese n'est ni maladroit, ni incohérent, évidemment, il joue avec nous, dès la première image, dès la première note... jusqu'à la dernière image, jusqu'à la dernière note.

 Un soupçon de "je n'y crois pas" dans ce regard, non ?

Monsieur Scorsese n'aurait pu réaliser ce tour de force sans le charisme, sans le talent de Léonardo di Caprio. Avec les années, sa gueule est moins lisse et ça lui va drôlement bien, mais il continue à dégager une force incroyable. Il est parfait, du début à la fin. Complexe, subtile, torturé, intelligent, fascinant.

Et quand le premier alter-ego de Scorsese, De Niro, fait une apparition sous la forme de Laenddis, j'étais finalement tellement partie dans le film que je n'ai même pas percuté ! Tout le talent de Scorsese est là, en nous racontant cette histoire brillante, il arrive à nous parler de cinéma, de son cinéma.

Bref : ALLEZ-Y !

20/04/2010

Indian Blue


Dans la collection Liberty of London de MAC comme le fard Birds & Berries, ce sublime vernis Indian Blue. Un coup de coeur immédiat dès les premiers visuels de la collection et je n'ai pas été déçue. La couleur est originale - pour un vernis - profonde. Et contrairement à mon premier essai avec les vernis MAC, je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal. Sa tenue ne vaut pas un Mavala ou un O.P.I., ni même un Nivéa, mais avec un renouvellement de top coat et trois couches fines à la base, il a tenu 4 jours sans écailles.


Je le trouve original contrairement à mon utilisation d'adjectifs et élégant. Une de mes couleurs favorite que je n'ai pas pu résister de tester en version mate et qui m'a encore plus emballée ! Si vous avez raté ce vernis... navrée, je n'ai vu cette couleur nulle part (je vous ai dit que je la trouvais originale déjà ?) et il ne vous reste plus qu'à errer dans les limbes d'ebay dans l'espoir que quelqu'un s'en débarasse à prix d'or...


Et une dernière photo de l'ensemble yeux + mains.

18/04/2010

Birds & Berries






Birds & Berries est un des fards de la collection Liberty of London de MAC, j'ai également acheté Indian Blue, le vernis, que je vous montre dans mon prochain billet. J'étais sûre de vouloir le vernis, mais je n'étais pas sûre du fard, la collection n'étant pas sortie à Lausanne mais uniquement à Genève, j'ai quand même demandé qu'on me l'achète (merci Murielle !) et j'en suis vraiment ravie. J'ai toujours pensé que la plupart des FAP bleus éteignent les pupilles tirant sur le vert. Avec cette combinaison de fards, j'ai l'impression que ce n'est pas le cas !


Je l'ai posé sur une base Shiseido turquoise (qu'on ne voit pas du tout, mais c'était juste pour qu'il tienne) et j'ai ajouté un léger outer V en Stormwatch (qui est presque de la même couleur, quoique un tout petit peu plus foncé, mais mat, ce qui change tout), une touche lumière au coin interne avec Flipside d'Urban Decay, pour faire ressortir le vert de mes yeux et du khôl noir.

Ce fard est difficile à photographier, la couleur n'est pas super exacte ici, et il est plus foncé, mais on a tout de même une bonne idée de ce qu'il donne "en vrai", d'ailleurs le coin interne était beaucoup plus visible.

16/04/2010

Vintage Mint de Isadora

J'ai découvert une nouvelle marque de vernis suédoise, Isadora. Enfin, nouvelle pour moi, ça se trouve elle existe depuis longtemps ! J'ai testé Vintage Mint dans la gamme Wide Brush. La couleur m'a immédiatement fait penser à Jade que Chanel a sorti il y a quelques mois que je trouvais sublime mais dont je refusais de payer le prix. C'est également un dupe parfait pour Peppermint Patti de M.A.C.


La pose est très facile avec ce pinceau large et plat, encore meilleur que les pinceaux O.P.I. !!! La couleur a besoin de trois couches pour être totalement opaque, la tenue est excellente. Cette marque m'a convaincue immédiatement et je retournerai chez Douglas pour voir leurs nouveautés régulièrement.


Il existe les bouteilles normales de 6 ml, les bouteilles de 6 ml avec wide brush (Frs 17.90, ce qui est cher, je vous l'accorde, mais la qualité est vraiment excellente !) et des mini vernis de 4 ml (Frs 3.90 très bon marché, mais le pinceau est petit, je n'ai pas encore testé la pose du Creamy Aubergine que je me suis offert).


Sur le site Internet de la marque, j'ai vu qu'ils viennent de sortir un top coat matifiant... ils savent comment parler aux filles... (enfin à moi surtout !). D'ailleurs, cette histoire de top coat matifiant enfle démesurément, la rumeur (mimibio qu'elle s'appelle la rumeur) dit même que Claire's a sorti un top coat mat ! Celles qui n'ont pas encore succombé ne vont pas résister longtemps, je le sens !

14/04/2010

Hot hot hot


Le nombre de collections MAC est presque ridicule tellement il y en a tout le temps, c'est terrifiant ! En général, pas grand'chose ne m'intéresse, je regarde dans les FAPs pour voir s'il n'y aurait pas une couleur originale qui ne ressemble pas à toutes celles que j'ai déjà. Dans la collection Spring Color Forecast, la seule couleur un peu différente était Hot hot hot, mais ce fard orange/corail très vif me paraissait difficile à porter. Je l'ai toutefois acheté quand même car je l'imaginais -avec raison- ravissant en blush.


Et finalement, en halo simple, je trouve qu'il met particulièrement en valeur les yeux verts et qu'il n'est pas si difficile à porter que ça. Il faut toutefois "couper" la proximité entre la pupille et le fard pour que ça fonctionne. Un coup de crayon khôl vert-kaki et le tour est joué. D'ailleurs, je le fais de plus en plus souvent, le coup du crayon khôl kaki, ça rehausse clairement le vert de ma pupille. Pour celles aux yeux bleus, la même chose avec un khôl bleu marine pas trop efficace -c'est-à-dire qui ne marque pas de manière trop forte mais qui vienne se caler dans les cils- fera le même effet.




12/04/2010

Paradise color’s


Début avril, Mavala a sorti sa collection Paradise color's composée de 6 teintes, toutes nacrées :
Mango Orange - Flamingo Pink - Spicy Red - Tangerine - Vibrant Pearl - Paradise Blue .
Les trois premières sont assez communes, un orange, rose et rouge vifs. Mais j'ai acheté les trois dernières. Tangerine est un orange clair tirant sur le rose et le doré, Vibrant Pearl un gris clair avec reflets argentés et Paradise Blue un bleu roi dont les reflets le font tirer sur le turquoise.


Normalement, les texture non crème n'ont pas une tenue irréprochable, mais pour avoir testé Paradise Blue plusieurs jours d'affilée, je suis plutôt agréablement surprise. La couleur est belle et bien uniforme après deux couches, la tenue très bonne, le démaquillage facile.


Ce Tangerine est flashy, peut-être un peu trop, mais il est joyeux, printanier. Les relflets irisés tendent vers le doré. J'ai essayé la version mate qui me convainc nettement plus.


Vibrant Pearl a besoin de trois couches pour être vraiment opaque. C'est un des plus beau gris que j'aie vu, un must-have!

Allez-vous craquer pour cette collection ???

Sinon, j'en profite pour partager ma collection actuelle de Mavala (on clique sur l'image pour l'avoir en grand) et en voyant ça je me dis que ça va, je peux continuer... #adiction


EDIT : j'ajoute une petite photo de Tangerine version mate


10/04/2010

Souvenirs de cinéma


Mon neveu a fait une énorme fresque à  la craie sur l'allée qui mène vers sa maison. Il en était très fier et il y avait de quoi. Mais le lendemain, la pluie a tout effacé et il a été très triste. Pour le réconforter et lui changer les idées, je leur ai montré, à  lui et à son frère, la chanson où Bert, l'ami ramoneur de Mary Poppins, dessine à  la craie de jolies scènes dans lesquelles ensuite il entraînera tout le monde. Puis j'ai vu Alice au pays des merveilles et je me suis souvenu de combien j'avais adoré ces films dans mon enfance. Et je me suis dit qu'il était grand temps que je commence à  m'intéresser à  leur éducation cinématographique !

Je leur ai donc offert Mary Poppins que nous avons dévoré durant le week end de Pâques et où ma soeur et moi avons pris autant de plaisir que les enfants. Le film a très bien vieilli, les effets spéciaux peuvent paraître datés mais ils sont extrêmement inventifs et Dick Van Dyke est un génie.

Ils sont encore petits, 3 et 5 ans, mais de nombreux films merveilleux sont déjà à portée de leurs imaginations ! D'autres par contre, Fantasia ou Le Voyage de Chihiro par exemple, il faudra attendre encore un peu, surtout pour le petit qui est vite terrorisé ...

Et en vrac, pour le plaisir, certains de mes souvenirs émus :

Parce qu'il n'y a pas que Disney et heureusement, rendons hommage au maître :



Les Aristochats : "Tout le monde veut devenir un cat" :




Fantasia (ou de quoi leur filer une phobie de l'orage ad aeternam !)



Merlin aurait-il volé le sac de Mary Poppins ou inversement ?



Et celui-là, vous vous en souvenez ?
(le petit est terrorisé par les Cogans... et ne veut plus jamais avoir les cheveux sales comme eux)

08/04/2010

Suzy says Feng Shui


Après Jade is the new black, j'ai craqué pour Suzy says Feng Shui. Ce seront mes deux seuls vernis de la collection Hong Kong de O.P.I.. Vivement la prochaine (non, je déconne, j'en ai déjà tellement d'autres à vous montrer encore...)


C'est un bleu franc, texture crème. L'application est facile, l'opacité parfaite à deux couche, la tenue excellente. Pour la couleur, la plus proche est un mélange entre les photos où il est posé seul et les photos suivantes, je n'ai pas réussi à trouver le bon réglage.


Je n'ai pas pu résister à tester ce qu'il donne en version mate avec Matte about you et les stickers Essence afin de pouvoir apprécier les deux effets côte à côte.


La couleur est vive est originale, mais les motifs sont très discrets, beaucoup plus discrets que ce que l'on voit sur les photos. Pour ma part, je crois que c'est la manucures que je préfère parmi toutes celles que j'ai faite.

03/04/2010

On n'a pas toujours du caviar


On n'a pas toujours du caviar (Johannes Mario Simmel, Allemagne, 1963)
Au début de la deuxième guerre mondiale (non, je ne mettrai pas de majuscules à guerre) un jeune allemand devenu fortuné banquier en Angleterre, profondément pacifiste, se voit transformé, malgré lui, en agent triple –Allemagne, France et Angleterre- suite à une série de malentendus et quiproquos. Il se débat avec brio et élégance dans une Europe en guerre où il réussit à rester séducteur et gourmet et à compromettre toutes les missions qui risqueraient de faire des morts, quel que soit le camp.

L’histoire est folle sans être irréaliste, le héros est entre James Bond –pour et la séduction et l’art de s’en sortir en toutes circonstances-, Arsène Lupin –escroc et arnaqueur sans jamais perdre son élégance et art de vivre- et Philéas Fog –pour son assurance de s’en sortir… et d’aller raconter ses aventures aux gentlemen de son club-. L'auteur réussit à nous plonger dans des situations tirées par les cheveux mais restant plausibles et nous fait partager les absurdités de tous les camps engagés dans cette abomination.

A part le titre qui aurait pu être traduit plus élégamment, la langue est agréable, l'humour indéniable et le charme ravageur. J'ai presque envie de le relire dès maintenant.

Ce roman a déjà été vendu à plus de 30 millions d’exemplaires, pourtant je n’avais jamais entendu parler… et j’en suis bien contente, parce que si je l’avais su, je n’aurais peut-être pas eu autant envie de le lire – über snob et très conne que je suis - et j’aurais eu grand tort de me priver de la rencontre avec ce héros fascinant. Je suis d’ailleurs très étonnée qu’il n’ait pas encore été exploité par le cinéma !

Il atterrit directement dans ma sélection de romans culinaires car le héros, quel que soit le lieu ou la situation où il se trouve, s’arrange toujours pour cuisiner, et plutôt bien. Le livre est ainsi entrelardé de recettes passionnantes  issues de l’Europe entière.


Extrait :

"Quel homme pensa-t-elle...
Quel homme - voilà ce qu'avaient pensé d'innombrables personnes qui firent la connaissance de Thomas Lieven au cours des années passées. Quel genre de personnes ? La réponse nous est fournie par l'inventaire des choses que Thomas Lieven aimait et de celles qu'il détestait.
Thomas Lieven aimait :
Les belles femmes, les vêtements élégants, les meubles anciens, les voitures rapides, les bons livres, la cuisine raffinée et le sens commun.
Thomas Lieven détestait :
Les uniformes, les politiciens, la guerre, l'insanité, la force des armes et le mensonge, les mauvaises manières et la grossièreté.
Il y avait eu un temps où Thomas Lieven représentait le prototype du bon citoyen, opposé aux intrigues et enclin à mener une vie de stabilité, de quiétude et de confort.
Et cependant, voilà l'homme qu'une étrange destinée - qu'il y aura lieu de relater en détail - arracha à la voie commode qu'il s'était tracé.
A la suite d'un certain nombre d'actions aussi violentes que grotesque, le bon citoyen Thomas Lieven se vit dans l'obligation de mener en bateau les organismes suivants : l'Abwehr allemande et la Gestapo, le Secret Service britannique, le 2e Bureau français, le FBI américain et la Sûreté soviétique."



01/04/2010

Really Matte about you


Les vernis mats m'ont tout de suite intéressés, j'ai commencé par des "vrais" mats de la collection OPI où j'ai adoré le rose La Pazitively Hot et sa couleur intensifiée par l'effet mat, mais moins aimé You Don't Know Jacques dont le fini mat donne un côté boueux ou bitumeux pas très heureux, quoique intéressant.

J'attendais donc avec énormément d'impatience de pouvoir enfin tester Matte about you de Essie, top coat matifiant qui m'a permis, à l'achat d'un pot, de doubler ma collection de vernis ! A Lausanne, les produits Essie sont disponibles à l'onglerie Essentiel à la Rue Centrale 15, la collection de printemps est très tentante d'ailleurs, mais je m'égare.

Passons au test du mat. J'ai choisi Ruby, un de mes premiers Mavala que je n'avais pas encore swatché ici, un rose foncé, texture crème.


Afin de pouvoir vraiment voir l'effet matifiant, j'ai laissé l'index sans top coat. Une première photo de détail où l'on remarque vraiment la différence que je trouve très intéressante. Des envies de mélanger ces effets me viennent !

Verdict : J'ADORE !
Il faut vraiment deux couches de top coat pour que l'effet soit uniforme. Je sens que la bouteille ne va pas faire long feu... à CHF 24.- on verra combien de temps elle dure !

Je n'ai pas pu résister à essayer ce top coat dès l'achat, à ce moment-là je portais Jade is the new black, le vert c'est déjà particulier, mais le vert mat... je n'ai pas été convaincue à 100%. Par contre, à ma grande surprise, les personnes qui m'ont donné leur avis ont beaucoup aimé... et d'ailleurs préféré la version matte à la version normale, même ma grand mère de 88 ans, c'est dire ! (malheureusement je n'ai pas fait de photos)

Je me réjouis de tester le mat sur des textures différentes... et je sens que les paillettes d'Alice vont s'inviter sur mes mains de mille manières très prochainement. Ce post marque d'ailleurs la création de la catégorie "MAT".