29/05/2015

Comment et pourquoi je blogue ?





On me pose la question de plus en plus régulièrement, j'avais envie de faire une petite mise au point*, un article du genre bilan-stat-faq-pourquoi-comment-qui-suis-je-oh-un-nombril. Je réponds à d'autres questions sur ma personne dans ma FAQ.

Pourquoi ?

Pourquoi j'ai commencé à bloguer ? Parce qu'après plusieurs années à bourlinguer, j'avais envie de me remettre à écrire. "Remettre" parce que j'écrivais énormément entre 15 et 20 ans, puis j'ai totalement arrêté. Et je me suis dit que tester sur un blog (que je n'ai communiqué à personne pendant plusieurs mois), régulièrement, sur n'importe quel sujet, ça m'aiderait en vue du gros travail d'écriture qui m'attendait à l'université. Ce qui a été très efficace, je n'ai plus de crainte de la page blanche. Je suis plus en verve à certains moments qu'à d'autres, mais je suis toujours capable de "pondre" quelque chose.

Pourquoi je continue à bloguer aujourd'hui ? Parce que c'est devenu une partie de moi, j'adore partager des astuces et bonnes adresses, raconter des histoires, construire une critique pour tenter de faire passer mon point de vue sur un sujet qui me passionne. Et j'adore ce que ce blog m'a apporté comme opportunités, contacts et nouvelle vision sur la vie depuis 6 ans (mon premier article date du 26 avril 2009). Cette identité "funambuline" créé au départ sur un forum (en 2004) est devenue une très grande part de moi-même. L'autre part n'est jamais exposée ici, et c'est très bien ainsi.


Ce blog reste et restera un hobby, je ne le monétiserai pas, je continuerai à refuser des articles sponsorisés, la publicité et de très nombreux produits à tester qui ne correspondent en rien à mes goûts, et à n'accepter que rarement des invitations "blogueurs" où j'ai trop souvent l'impression d'être prise pour une oie à gaver d'informations marketing non que je n'apprécie le foie gras car le marketing est mort. Enfin non, pas tout à fait, mais je le déteste, et ce n'est pas ce que je fais. Par contre, mon blog est devenu une carte de visite, un exemple de savoir-faire : oui, je sais écrire avec régularité, sur des sujets très divers ; oui, j'ai su générer, et je sais animer et entretenir une communauté de personnes intéressées aux mêmes sujets que ceux que j'ai envie d'aborder.

26/05/2015

Lausanne à Table 2015 et le Food Truck Festival


Entre juin et septembre 2014, je vous ai abondament parlé de Lausanne à Table, cette association qui organise des événements autour du goût à Lausanne. L'association créé en 2012 à l'occasion de "Lausanne Ville du Goût", s'est rebatisée en 2014 "Lausanne à Table", et s'est agrandie au printemps 2015. Son nouveau président est Philippe Ligron, qu'on ne présente plus, et j'ai l'honneur et le privilège de faire partie de son Comité. Plus d'une cinquantaine de nouveaux membres ont également rejoint cette association pour préparer l'édition 2015 et les suivantes.

Afin d'annoncer notre magnifique programme comprenant plusieurs dizaines d'événements gourmands tout l'été, nous avons mis au point un Food Truck Festival. Il aura lieu le 28 mai, de 11h à 21h, sur toute la place de la Riponne, avec 27 food trucks différents ! L'événement facebook comporte déjà près de 7'000 participants, l'attente du public et des médias est forte, on s'en réjouit. Si vous voulez en savoir plus, Le Temps et Fémina ont écrit de très beaux articles qui vont à la rencontre des participants.

J'en rajoute une couche pour préciser qu'à 13h30, sur les marches du Palais de Rumine, Philppe Ligron annoncera en première intersidérale-universelle-romande la globalité du programme de Lausanne à Table 2015, c'est également à ce moment-là que notre nouveau site tout beau tout chaud sortira du four sera mis en ligne. Pour les habitués, qui savent que certains événements sont sur réservations et que ces réservations partent parfois en quelques heures, sortez vos agendas : 
les réservations seront ouvertes le 1er juin à midi pile.





Sans trop vous en dire, gardons le suspense intact, je peux néanmoins vous dévoiler que certains classiques de la programmation seront au rendez-vous, comme le mirobolant Pique-Nique du 1er août. Et je peux vous promettre que les amateurs de chocolat, de tables étoilées, de balades, de terroir, d'artisans locaux, de brunch, et tous les gourmands seront comblés.

Certains événements commençant très rapidement après l'annonce du programme, je me permets donc de vous annoncer le premier d'entre eux : les Caves ouvertes en ville ! Sur le principe des caves ouvertes vaudoises qui ont eu lieu ce week-end, les Vins de Lausanne vous proposent de découvrir le Cartnotzet de la Ville de Lausanne, lieu insolite que beaucoup d'habitants ne connaissent pas, et toute leur gamme de vins.


Ces Caves ouvertes en ville auront lieu le vendredi 5 juin de 16h à 21h et le samedi 6 juin de 10h à 20h, l'entrée sera libre (le Carnotzet se trouve dans le passage entre la Place de la Palud et la Place de la Louve) et il sera possible d'acheter ces vins au détail. (Plus de détails sur l'événement facebook.)

Pour tous les autres événements de Lausanne à Table, je vous renvoie à notre nouveau site qui sera en ligne le 28 mai. Des flyers avec le programme complet et l'affiche Lausanne à Table 2015 seront également distribués lors du Food Truck Festival.


Si vous êtes blogueur ou journaliste et que vous souhaitez en savoir plus sur les événements de cette riche édition 2015 ou sur l'association Lausanne à Table, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter Elise, notre délicieuse Secrétaire Générale.

24/05/2015

Voyager à l'Expo Milano 2015 depuis la Suisse Romande


Si vous êtes un peu curieux de goût et de gastronomie, vous avez certainement entendu parler de l'Exposition Universelle qui se tient depuis quelques semaines et jusqu'à la fin du mois d'octobre près de Milan, car elle a pour thème : "Feeding the Planet, Energy for life". Malheureusement, leur site web est catastrophiquement peu pratique, à part pour acheter des tickets. J'ai eu la chance d'y passer un jour à l'invitation du Sel des Alpes, un des sponsors principaux du Pavillon Suisse, et de prolonger ce séjour un deuxième jour pour bien appréhender les lieux. Je vais tenter dans cet article de vous donner quelques informations pratiques, et conseils de voyages et de visites de cette exposition exubérante à deux pas de la Suisse romande. Pour la visite en elle-même, ma critique complète sera dans un prochain article.



Voyager à l'Expo


Il est possible de se rendre à Milan en avion, en train et en voiture. (Certains de mes amis me diront qu'on peut aussi y aller en vélo, certes, mais concentrons-nous sur les non-barjots parmi nous voulez-vous ?) L'avion me paraît une solution absurde car elle prend plus de temps que le train au final à cause des transits et des attentes inhérentes aux voyages en avion. La voiture est une solution acceptable si vous êtes plusieurs, de très nombreux parkings sont à votre disposition autour de l'exposition et des navettes vous amèneront à l'entrée. Mais attention, toute la région de Milan et son agglomération sont un énorme bouchon entre 7h30 et 11h et à nouveau entre 16h et 19h30. C'est donc au péril de vous retrouver coincés trois heures dans les embouteillages, à l'aller et au retour, considérez-vous prévenus.

La solution qui me paraît la meilleure est celle du train. Avec un demi-tarif, il vous en coûtera CHF 51.- par trajet pour faire Lausanne-Rho Fiera en un peu plus de trois heures. Tous les trains de Suisse, depuis Genève, Lausanne, Berne, Zürich ou Lugano, passent dorénavant et pour toute la durée de l'Expo, par la gare de Rho Fiera, qui se situe à 200 mètres de l'entrée principale de l'Exposition. Ils ont même augmenté le nombre de trains jusqu'en octobre et proposent des billets dégriffés.

23/05/2015

Le hachis parmentier... aux restes



Dans la série Deuxième Service, je continue à vous parler de mes recettes pour cuisiner les restes. Aujourd'hui, le "hachis parmentier". La recette originale porte ce nom en hommage à Antoine Parmentier, pharmacien et agronome français, qui a popularisé la consommation de la pomme de terre, originaire d'Amérique du Sud, à une époque où elle était encore regardée avec méfiance dans toute l'Europe. Il démontre l'intérêt nutritionnel de ce tubercule en faisant du pain pendant une période de disette. Son pain s'est avéré être plutôt désagréable au goût et à la texture, mais son nom est resté associé à la pomme de terre depuis. Voilà pour l'anecdote savante.

Mais je dois immédiatement vous avouer -sans aucune honte- que si le "hachis parmentier aux restes" est un des plats les plus réguliers dans ma cuisine, c'est grâce aux purées lyophilisées. C'est justement parce que ce type de purée prend 5 minutes à préparer, que je recycle un grand nombre de restes qui finiraient probablement à la poubelle les jours où je n'ai pas le courage de peler puis couper puis cuire puis écraser des vraies pommes de terre. Ce qui ne m'empêche en rien, les jours où j'ai envie de cuisiner, de faire des purées mirobolantes. Commençons donc par la base du truc : la purée.

Purée tomate-basilic-huile d'olive et cubes de mozarella

Conseils pour une bonne purée instantanée


  1. Choisir une bonne purée instantanée. Pas celles où il suffit d'ajouter de l'eau, celles où vous devez faire l'effort de mettre eau + lait + assaisonnements. Ma marque favorite reste celle de mon enfance, la Mifloc, mais de très nombreuses marques font des purées acceptables... à condition de les améliorer.
  2. Soyez créatifs dans l'assaisonnement ! Il s'agit d'assaisonner l'eau de base, pendant qu'elle bout. Vous pouvez remplacer le sel par du bouillon, ou ajouter un petit reste de sauce, de la moutarde, du concentré de tomate, des épices. J'adore la purée à la moutarde ancienne, la purée à la tomate avec du basilic et des dés de mozarella, ou simplement la purée à l'ail et au citron avec le poisson. Ne lésinez jamais sur le poivre ou la noix de muscade.
  3. Dès que l'eau assaisonnée bout, retirer la casserole du feu et ajouter la quantité de lait indiquée. Puis, très délicatement, verser vos flocons et vous assurer que tout est imbibé de liquide en touchant les flocons un minimum.
  4. Pendant que les flocons pompent le liquide, y déposer des flocons de beurre frais. Il ne faut jamais faire fondre le beurre dans l'eau "pour gagner du temps", ça enlèverait tous les bienfaits du beurre en terme de goût et de texture. (Vous pouvez remplacer le beurre par de l'huile d'olive si son goût se marie mieux avec votre "farce de hachis", il s'agit de l'intégrer petit à petit à votre purée à l'étape suivante).
  5. Après 5 bonnes minutes d'attente, mélanger, d'abord doucement puis un peu plus vigoureusement, jusqu'à ce que la purée soit soyeuse. Si elle est trop épaisse, ajouter tout doucement du lait froid (ou de l'huile d'olive donc). La purée va un peu sécher au four pour votre hachis parmentier, il est donc important qu'elle soit bien crémeuse.


Il est absolument évidement que ces recettes de hachis parmentier aux restes, conviennent admirablement aussi aux restes de purées maisons !

13/05/2015

Couleurs gourmandes



De très nombreuses études scientifiques tentent d'expliquer l'importance de la présentation visuelle de la nourriture, certains ont fait des recherches sur la direction optimale de la nourriture dans une assiette, d'autres ont vérifié le fait qu'on était prêts à payer plus cher pour une assiette bien présentée, d'autres encore ont carrément tenté des assiettes inspirées par Kandinsky pour prouver que la disposition artistique des mets améliore globalement notre expérience de repas. Trois études parmi des centaines d'autres qui arrivent toutes à la même conclusion : on mange aussi avec les yeux. L'adage est vieux comme le monde, mais il me fascine de plus en plus.

En particulier les couleurs que l'on trouve dans une assiette, elles sont souvent le fait des végétaux ou de protéines crues, les féculents et les protéines cuites étant généralement dans les gammes bruns-beige-crème. J'ai remarqué que plus une assiette est "belle", plus elle satisfait mon regard, plus elle satisfera également mon palais... et mon appétit. Je suis rassasiée avec beaucoup moins de quantité de nourriture quand celle-ci a été dressée avec talent.

J'ai remarqué le même phénomène avec d'autres sens : quand le jeu de textures est intéressant à mâcher (le toucher), quand le bruit produit par la nourriture quand je la mâche n'est pas uniforme (l'ouïe) et, évidemment, quand la nourriture sent particulièrement bon (l'odorat) et apporte des saveurs contrastées intéressantes (le goût), bref, quand ce que je mange éveille et ravit mes sens, mon plaisir est décuplé... et la sensation de satiété beaucoup plus rapide.

En découvrant un outil tout simple qui permet de définir les couleurs d'une image et avec l'aide de Canva dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois, je me suis penchée sur les gammes de couleurs de quelques-unes des assiettes que j'ai préférées ces derniers mois. Mais, comme vous le voyez dans la photo ci-dessus, il n'est pas nécessaire de manger dans un restaurant étoilé pour ça, quelques fruits coupés, une salade avec plein d'éléments différents ou des touches de couleurs judicieusement placées sur un plat de spaghetti peuvent faire l'affaire pour l'oeil !

Je dois avouer aussi que je suis une piètre dresseuse de plats, j'adorerais suivre un cours pour m'améliorer, si vous en connaissez un, je veux bien un lien ! Mon manque de talent sur le sujet augmente ma fascination pour l'inventivité des chefs et leurs talents esthétiques. Je vous laisse admirer ces palettes et je me réjouis de lire vos réflexions sur ce qu'elles vous provoquent comme émotions ou réflexions.

Oursin aux deux céleris du Restaurant des Quatre Saisons à Charmey
Déposer ces piquants foncés sur un lit de sel blanc, sur une assiette noire, avec des touches d'épices rouges et vertes, ce vert tendre surmonté à nouveau de blanc et à nouveau de rouge, quel tableau, quel sens du drame, quelle narration ! Rien qu'en regardant cette image, j'ai encore le goût subtil de cet oursin en mémoire, je l'ai pourtant dégusté il y a plus de 5 mois. Une très grande recette et une très belle exécution. On dirait de l'art moderne.

Foie gras poêlé, purée de courge et espuma de granny au Restaurant des Quatre Saisons à Charmey
Le même chef passe ici à un camaïeu plus doux, réconfortant, caressant, mais qui manque un peu de contraste si l'on ne s'attarde que sur les couleurs. Par contre, la composition visuelle en terme de formes et de textures visibles est passionnante, encore une fois, on dirait un tableau d'art moderne.

04/05/2015

The Hundred-Foot Journey, gourmand mais pas assez épicé


Vous connaissez mon amour pour les films à thématiques culinaires, j'étais pourtant passée à côté de The Hundred-Foot Journey (pitoyablement traduit en français par "Les recettes du bonheur", meurt traducteur de titres hollywoodiens, meurt) réalisé par Lasse Hallström et sorti en salles en 2014.

Une famille de restaurateurs indienne vient s'installer dans un petit village français dans le but d'ouvrir un restaurant. Mais la maison juste en face de celle qu'ils ont choisi abrite un restaurant avec une étoile Michelin dont la tenancière est incarnée par l'extraordinaire Helen Mirren. Le jeune cuisinier de la famille, Hassan, va traverser cette rue entre le monde des "simples cuisiniers" et le monde des "chefs" (d'où le titre "le voyage de 100 pas" comme correctement traduit chez nos amis du Québec), entre la cuisine indienne et la gastronomie à la française, entre une cuisine d'épices et de sentiments et un exercice qui a pour unique but l'excellence et la reconnaissance.


Lasse Hallström n'a pas son pareil pour créer des atmosphères de petits villages, qu'ils soient américains (comme dans le merveilleux What's Eating Gilbert Grape?) ou français (comme dans Chocolat), et de très jolies histoires d'amour tout à fait chastes mais passionnées (comme dans Chocolat, What's Eating Gilbert Grape (bis) ou Salmon Fishing in the Yemen), c'était donc le réalisateur idéal pour adapter ce roman de Richard C. Morais. Tout y est, la jolie place centrale avec ses pavés, sa terrasse "typique" (aussi typique que le quartier français d'un parc d'attraction) et son marché de petits producteurs locaux, la vue lointaine avec son clocher, ses collines, sa rivière et ses multiples couchers de soleil (on se croirait dans un Disney... ah oui, c'est bien eux qui produisent). 

Totalement caricatural donc, mais assumé, on nous raconte une histoire, presque un conte, si vous acceptez ce contrat de lecture, ce film est tout à fait plaisant. Les acteurs sont tous fabuleux, y compris Charlotte LeBon qui pourtant m'irritait profondément sur le plateau de Canal +, ici elle est parfaite, Hassan réussit à merveille à passer du jeune homme assez insignifiant au sex symbol, Helen Mirren est Helen Mirren (c'est-à-dire parmi les meilleures actrices au monde, et les plus belles, en plus il paraît qu'elle est gentille, très intelligente, et très drôle, bref, je l'aime).

Si vous prenez ce film comme un joli conte, comme l'était Chocolat par exemple, et qu'à aucun moment vous ne tentez de chercher du réalisme dans les histoires, les gestes, les produits, les plats et les hiérarchies culinaires, vous allez passer un excellent moment.


Mais malheureusement, j'ai eu du mal à respecter dans mon contrat de lecture. 

J'ai été déçue que la cuisine indienne soit autant sous-traitée, presque méprisée, quel dommage, quelle méconnaissance de sa richesse et de sa subtilité. J'ai grogné quand le personnage de Charlotte, aspirante Cheffe, explique à Hassan que les bases de la cuisine française sont les quatre sauces : béchamel, mayonnaise, tomato et espagnole. Il y a un fond de veau de vérité sur les sauces, les fameuses cinq (et non quatre) bases de sauces décrites par Escoffier, mais elles sont ici très mal expliquées et on est plus dans les années 50. Et si le film paraît un peu intemporel (comme le sont la plupart des films d'Hallström, ce qui accentue leur côté conte), il y a un téléphone portable dans une des scènes du tout début du film, on est donc dans une temporalité récente. La béchamel revient d'ailleurs dans une deuxième scène et les protagonistes la goûtent comme s'il s'agissait d'un jus précieux, il faut n'avoir jamais goûté de béchamel pour l'utiliser ainsi dans la narration, dommage.

De très nombreux autres détails du genre m'ont chiffonné pendant tous les films, l'attention aux étoiles et uniquement à ça, l'idée que le personnage de Helen Mirren, bien que n'étant pas du tout cheffe, soit celle qui décide des recettes et juge chaque plat, etc. D'autres détails m'ont ravis, la réflexion sur la fraîcheur des produits, sur le terroir local, sur l'absurdité de la course à la cuisine moléculaire, ou à la renommée parisienne, mais ils sont trop caricaturaux pour relever le reste.


Au final, un feel-good movie qui aurait pu être une merveille si ils avaient engagé et écouté un scénariste spécialisé en gastronomie. Un film qui parle principalement de cuisines indiennes et françaises racontées par un auteur qui ne connaît vraisemblablement que des restaurants et qui n'a jamais cuisiné et un réalisateur qui n'en sait pas beaucoup plus.

Malgré ces défauts, on passe un joli moment, mais ce film aurait pu être encore meilleur, je reste sur ma faim, c'est fade, ça manque d'épices et de précisions dans les découpes.


Anecdote inutile : à la prod il y a Oprah, Spielberg et Disney, les films culinaires vont pleuvoir ces prochaines années, le créneau culinaire est en vogue, attention aux contrefaçons industrielles, préférez le terroir et les petits artisans... dans votre assiette comme dans votre culture !