Hier soir a eu lieu la première édition des Tables Longues de Lausanne. Le concept, inspiré des Night Markets : plein de stands qui permettent de goûter à des spécialités d'ici et d'ailleurs et découvrir des commerces locaux qui montrent leurs savoir-faire. Le détail de l'affiche promet une cuisine nomade et urbaine, des ingrédients locaux et artisanaux, pour des petits prix (entre CHF 4.- et CHF 16.-).
Forcément, j'y étais.
Sur l'Esplanade du Flon, il y avait des tables au milieu (sans poubelles, mais abritées) et de chaque côté une petite rangées de stands façon festivals (sans les décorations) :
- Kotchi (deux types de Temaki - rouleau d'algue farci- pour CHF 8.- chacun - ou des brochette de poulet CHF 6.- la paire)
- Passe-moi le sel (sandwich au boeuf ou muffins maisons pour CHF 4.-/8.-)
- Burger E Sfizi (3 burgers à choix, CHF 14.-/16.-)
- Paris Zürich (avec un noodle bar CHF 8.-, un grill pour brochettes CHF 2.-/pièce et deux tartares pour CHF 10.-),
- So Tarte (avec une série de pâtisseries ou jus de fruits bios CHF 2 à 8.-)
- le Luma d.a.c. & beef Club (entrecôte grillée CHF 18.-)
- et la Boîte à Sardine (2 types de fish&chips CHF 8.- et 10.-)
Jusqu'ici, tout va bien. MAIS.
Pour acheter quoi que ce soit, il faut acheter un ticket. Les tickets sont à un minimum de CHF 4.-. Pour acheter ces tickets, il faut se rendre au "stand à bières" au milieu du marché. Même lieu qui vend les bières donc, première erreur. Deuxième erreur : c'est à côté du DJ dont les enceintes crachent de la musique beaucoup trop forte pour comprendre ce que nous dit la personne derrière le bar. Troisième erreur : la personne derrière le bar ne sait pas lire la carte et n'est pas au courant des stands. Bon, je lui pardonne volontiers, c'est la carte la plus illisible du monde. Elle nécessite des yeux de lynx pour tenter de comprendre où chercher quoi. C'est une catastrophe.
Quand j'arrive dans un lieu comme celui-ci, placé sous le signe de la découverte, j'ai envie d'aller voir les stands et ce qui s'y fait avant de choisir. Mettons que l'on commence par ça. On en trouve un qui nous plaît et on fait la queue. Au bout de la queue on nous renvoie faire la queue au stand des tickets. Puis refaire la queue au stand. Mettons qu'on ait fait ça, on se réjouit de goûter enfin ce fish&chips. Sauf que non, à 18h30, donc 1h30 après le début de l'événement, le stand n'était toujours pas prêts, les friteuses n'ayant pas pu être allumées.
Donc, j'ai deux bons de CHF 4.-. Je ne pouvais pas prendre un burger (j'aurais dû refaire la queue une 3e fois pour un autre ticket). J'ai testé un Temaki de crevette. Une feuille d'algue, du riz, de la mayonnaise (wtf), un beignet de crevette réchauffé à la friteuse. Et c'est tout. Pour CHF 8.-. Mais c'était pas mauvais comme amuse-bouche.
Certains stands étaient plus prêts que d'autres. Paris Zürich est une entreprise de catering, son métier est de faire de la cuisine ambulante, ils savent ce qu'ils font. Passe-moi le sel propose des spécialités sans cuisson, leur stand est le plus joli et j'ai regretté de ne pas craquer plutôt sur leurs muffins. Mais pour la plupart, c'était vraiment boiteux, pour ne pas dire pire.
Mais c'est surtout l'organisation de l'événement qui est mauvaise. Il faudrait des personnes informées qui distribuent des menus (si possible lisibles et faciles à comprendre), un stand à ticket éloigné du DJ et du stand à bières (ou deux files séparées qui ne soient pas au milieu des tables) et une assistance logistique pour le montage des stands.
Je souhaite sincèrement au staff des Tables Longues que ça se passe mieux la prochaine fois, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de retenter l'expérience. Dommage.
EDIT : il y a maintenant un site web, encore bien vide, mais avec un peu de chance, ils s'organiseront aussi.
Mais pourquoi je suis toujours mise au courant de ces trucs-là via ton blog et pas avant?!! Bon, j'ai pas raté ma chance et les erreurs seront peut-être corrigées la semaine prochaine. Je reçois des amis, alors ça pourrait être sympa (même si je regrette que leur venu ne coïncide pas plutôt avec le Festival de la Cité...).
RépondreSupprimerJ'espère sincérement que ça va s'améliorer, l'idée est bonne, c'était très déprimant hier.
SupprimerEt le pourquoi tu es mise au courant par mon blog ? Mais parce que je suis formidable. Je ne vois pas d'autre explication :-D
(En fait je suis contente que tu me dises ça, ça veut dire que je fais bien "mon travail" !)
Formidable ? Alors permets moi à mon tour de faire fonctionner mon esprit critique. Si tu uses de la critique tu dois l'accepter pour toi même.
RépondreSupprimerTu as un blog, donc tu dois aimer écrire, partager tes expériences, nous raconter ta vie ou la remplir.
Hors ton papier devient rapidement pour le lecteur un parcours du combattant qui le fait naviguer dans un salmigondis de commentaire mou et sans ressort d'aucune sorte, ni comique, ni dramatique, ni rien du tout.
La critique apparait pourtant comme un des domaines dans lesquels il est le plus facile de briller.J'imagine donc avec quel ennui mortel j'aurai parcouru ton brouillon si tu avais fait l'éloge de cet événement.
Et je ne m'attarderai pas plus longtemps à faire l'analyse de la pauvreté de ton champ lexical.
Je vais quand même t'encourager à continuer ton blog, puisque les blog sont fait pour ça : donner son avis sur tout et n'importe quoi, avoir l'impression d'exister et partager sans pudeur son vide existentiel.
Merci infiniment pour ce commentaire ô combien utile et courageux. Il est pourtant simple de signer, si l'on veut entamer une discussion. Ce qui est mon cas avec ce billet (et les autres d'ailleurs), mais apparemment pas le vôtre.
SupprimerTant pis.
Et bon vent, j'espère que vous trouverez de très nombreux autres blogs mieux rédigés et plus intéressants que le mien.
C'est sympa de critiquer le champ lexical de quelqu'un en confondant "hors et "or" :-)
SupprimerC'est drôle cette façon de tutoyer les gens d'emblée pour se donner de l'importance et se permettre plus facilement de leur balancer des scuds à leur encontre.
SupprimerC'est vrai pourtant que le tarif n'est pas un modèle de lisibilité et que la gestion des caisses et des tickets est un art qui ne s'improvise pas.
Qui êtes-vous anonyme ? Le même anonyme qu'en-dessus ? Un autre.
SupprimerC'est pourtant si simple de mettre un nom... (l'url est facultative)
Bref, je tiens volontiers une conversation et je réponds volontiers aux commentaires ou attaques, mais face à des anonymes, parfois multiples non, ça m'ennuie de parler à du vide, désolée.
Je ne voulais pas me cacher sous l'anonymat, je ne savais simplement pas comment rentrer un pseudo.
SupprimerJe ne suis en tout cas pas le premier anonyme, celui du 7 juin à 12h12, et je tenais à dénoncer son intervention par rapport à votre article que je trouve fondé et bien écrit, contrairement à ce que cette personne prétend.
Son intervention frisait parfois le ridicule. A croire qu'il s'agit de quelqu'un impliqué d'une manière ou d'une autre dans l'événement vu la teneur de ses propos.
Et je déteste cette liberté que prennent certaines personnes de tutoyer leur interlocuteur pour appuyer leurs attaques !
Bien à vous,
Watsounet
Cher Watsounet,
SupprimerMerci pour ce commentaire, je comprends mieux :-)
Et merci pour le soutien également !
A bientôt, j'espère !
(PS : et moi je n'ai rien contre le tutoiement ;-) )
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai eu le même sentiment mitigé que toi. L'idée est bonne mais il y a trop de petits détails qui ont coincé. Ça ne m'empêche pas de soutenir l'initiative. Pour ma part, j'y retournerai pour découvrir d'autres spécialités. J'ai déjà appris que le système de bons a été revu et qu'on devrait pouvoir payer en espèce dorénavant.
Merci pour ce commentaire Lukas.
SupprimerJ'espère sincèrement, comme je le dis dans mon billet, que ce sont des erreurs de débutants et j'y retournerai en espérant changer d'avis.
Pour la 2e édition déjà, la carte était nettement plus lisible et le dj plus éloigné du stand boissons/bons.