11/02/2025

Les meilleures séries 2023 - 2024


Le plein de séries pour tous les goûts avec pas moins de 30 propositions! 

J'avais promis cet article série en 2023... oups. Pour me faire pardonner, j'ai ajouté 2024, bien mélangé et voici the best of the best et des bonus de mes séries préférées, avec le subjectivité assumée que vous me connaissez.

En attendant l'année prochaine, si vous avez déjà tout vu (je ne vous crois pas), il y a ma page série, qui est une compilation gigantesque mais classée par thématique et ordre alphabétique. Promis, il y en aura au moins une (voire vingt) que vous n'avez pas vue!

Pour les séries sorties début 2023, c'est ici avec The Last of Us, Poker Face, Swarm, The Power, Grease: Rise of the Pink Ladies et 1923.

Et dernière info avant de commencer: je ne donne pas les plateformes sur lesquelles existent ces séries, d'abord parce que l'info est au bout du premier clic, ensuite parce que la guerre des plateformes m'énerve, enfin parce qu'il est facile de les trouver par d'autres moyens. Les torrents c'est la vie, arrrrrrr.


The Bear 

USA, 2022-?, 9/10

Même si la saison 3 est pleine de défauts et s'éloigne des prémices de la saison 1 (et la série a donc perdu un point de classement), je lui reste très attachée. Je comprends les critiques, surtout le fait de mettre en avant des chefs plus que problématiques (fuck Redzepi et sa clique) et de jouer le jeu des étoiles tant critiqué dans la saison 1. Mais si le fond a trop été influencé par les spectateurs et son succès fulgurant en retournant son propos initial, la forme et le casting restent au top (chef).

Ma critique dithyrambique de la saison 1.


Shogun 

USA, 2024-2026, 9/10

J'ai mis beaucoup trop de temps à voir cette série, quel pied! Même s'il y a des anachronismes et des trucs qui m'énervent (sérieusement, si vous arrivez à convaincre les américains de lire des sous-titres pour le japonais ancien, pourquoi vous faites parler les portugais en anglais???). Cette série historique est extraordinaire. Vivement la suite.


Pachinko 

Corée du Sud/Canada, 2022-?, 9/10

Coup de cœur, je l'ai revue immédiatement après l'avoir finie et j'attends la suite avec impatience. Quatre générations se mêlent entre la Corée et le Japon, de la guerre entre les deux pays, aux années 1990. De l'immigration, de la famille, de la pauvreté, de l'honneur, de l'argent. Et tant de beauté. Un des plans qui m'a le plus ému est une façade d'immeuble où on voit juste une dame âgée et une porte qui s'ouvre, derrière cette porte, une autre femme qu'elle n'a pas revue depuis plusieurs décennie. Aucun pathos, aucune larme à l'écran, que de la pudeur. J'ai pleuré à devoir mettre pause pour me remettre. Mais ce n'est pas que triste et dramatique, c'est aussi réconfortant, doux, touchant, tendre, et le générique me met en joie.


Beef 

USA, mini-série 2023, 9/10

L'hilarante Ali Wong incarne une femme au bord de la crise de nerf. Le charmant Steven Yeon incarne un homme qui a l'impression de subir malchances et injustice. Un soir, dans un parking, ils ont un léger accrochage entre leurs voitures. Comme ils sont les deux proches de la rupture nerveuse et qu'ils ont besoin de se défouler, ce minuscule accident va devenir un duel d'attaques de plus en plus affreuses jusqu'à... la fin. Est-ce que c'est too much? Oui. Mais c'est aussi réaliste, excitant et ça défoule à travers eux. Je recommande +++


Succession 

USA, 2018-2024, 9/10

Tout a été écrit sur cette série. Les compliments sur sa forme, sur son casting parfait, sur l'écriture qui laissait de la place aux improvisations, sur les caméras au centre des humains, sur le rythme de montage inhabituel, tous ces éléments qui donnent aux spectateurs l'impression d'être dans la conversation.

Mais aussi les critiques sur la "glamourisation des riches", ce qui me parait complètement con vu que le génie de cette série est que justement, on ne peut aimer personne. Je ne dis pas qu'on ne peut pas compatir à certains moments difficiles pour elleux, car le patriarche finit toujours par être le pire, mais chaque personnage est une horrible personne. J'y vois plutôt une acerbe critique du capitalisme, bien sûr, mais aussi du système de médias privés (dans lesquels la Suisse est également au risque de tomber), la politique tant corruptible, les 0,1% qui décident pour leurs intérêts au détriments de nous tous.

Mais ce n'est pas pour ces critiques sociétales que j'ai aimé cette série, c'est pour ses qualités formelles. C'est The West Wing en mieux filmé, c'est House of Cards sans qu'on essaie de nous faire aimer les personnages, c'est le Parrain qui cherche sa succession mais sait que ses enfants n'ont pas la carrure. C'est un chef d'oeuvre.


Reservation Dogs 

USA, 2021-2023, 8/10

Quelle merveille que cette série. Un ado indigène, Bear, qui vit dans une réserve en Oklahoma commence à voir un esprit, qui est un cliché "comme on voit dans les westerns", jugé sur son cheval avec sa coiffe à plumes, qui dit autant de clichés, et qui a un humour absurde qui ennuie profondément l'ado à qui il apparait.

Ces apparitions ne sont qu'un prétexte pour lancer Bear sur une quête identitaire qui vit chaque ado, mais avec ce contexte de réserve. Une caricature subtile et critique qui m'a séduite. Durant les trois saisons, Bear, sa mère, ses amis -les Rez Dogs- et la réserve évoluent subtilement. J'ai adoré passer trois ans avec ces personnages et dans cet univers, et je vous en souhaite autant. C'est plus subtil qu'il n'y parait, l'humour est intelligent et cynique, tous les sujets auxquels on pense sont abordés mais toujours de manière inattendue.


The Day of the Jackal 

UK, 2024-?, 8/10

C'était assez fou de voir les trois premiers épisodes de cette série juste avant l'épisode Luigi Mangione et sa cavale, car il s'agit du portrait d'un tueur à gage de très haut niveau. Personne ne sait qui il est, à part qu'il est le meilleur. Eddie Redmayne est excellent en homme pro et précis, chaque geste compte, tout est calculé, c'est son métier. Á la suite à un assassinat d'un personnage à haut niveau, une enquêtrice anglaise commence à se passionner pour ce tueur à gage et à s'approcher dangereusement près de la vérité.

C'est trop super. The Guardian dit "impressive, chilling, and just a little bit silly", c'est exactement ça. Sombre et noir, les cadres aussi précis que le viseur du Jackal, un casting parfait, pour une fois on parle uniquement d'Europe (et de plein de pays d'Europe, ce qui est fun). Super réaliste tout en étant complètement déconnecté de la réalité (ce qui permet de s'intéresser à un tueur à gage sans se torturer moralement, même si Luigi a aidé ce point). J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir. Sauf au fait que je pensais que ce serait une mini-série, mais une saison 2 (ou suite de saison 1) a été annoncée. Je m'en réjouis autant que je crains qu'ils ne tirent trop sur le fil narratif car les longueurs se font percevoir sur la fin.


Maiko-san chi no makanai-san 
(The Manakai: Cooking for the Maiko House) 

Japon, mini-série 2023, 8/10

Deux amies déménagent à Kyoto pour devenir des apprenties Maiko (geicha), mais l'une d'entre elle devient plutôt la Manakai (cuisinière) de la maison. C'est la première série tv du réalisateur Hirokazu Kore-eda, connu pour ses ambiances intimes et son style presque documentaire tout en restant très esthétique. Dans cette Maiko House, Kore-eda écrit une saga familiale, d'une famille choisie. C'est un moment hors du temps qui pourtant casse quelques mythes tenaces sur le Japon.

Si vous aimez le Japon, la cuisine, Kore-eda, la poésie du quotidien, les décors, les costumes ou les sagas familiales, c'est pour vous.


1883 / 1923 / Yellowstone 

USA, 2018-24, 8/10

J'ai parlé de 1923 début 2023 avec un enthousiasme débordant. Depuis j'ai vu 1883, et l'ultime saison de Yellowstone, la saga des Dutton est donc finie (à l'exception de la saison 2 de 1923 prévue ces prochains mois). Et j'ai adoré. Évidemment pour la forme, superbe, ces ciels me manquent déjà.

Mais pour le fond, c'est une série qui ne fait pas grand chose pour "seduce the liberals". Ça parle bœuf, armes, violence, propriété privée, état qui s'immisce dans nos affaires, ça se passe au Montana, etc. Et pourtant elle évite le racisme anti-natifs, au contraire on le pointe bien du doigt, et la fin est un pied de nez aux fans engeance Trump. C'est très réaliste sur les difficultés sociales de ceux qui ne sont pas les Dutton. J'ai aussi découvert combien c'est réaliste à propos des projets immobiliers mastodontes d'hyper riches qui sont en train de s'approprier de gigantesques territoires dans le Montana, territoires où le reste du monde n'a pas accès. Je ne pensais pas cette série aussi réaliste, elle l'est. J'aurais dû m'en douter avec Kevin Costner à la production. Si vous le voyez comme un fan de western macho... revoyez votre copie et kiffez.

Bref, c'est beau, les personnages sont complexes et torturés, les décors humains et naturels sont époustouflants, le récit est complexe et nous interroge sur nos valeurs. Contrairement à Succession, il y a une rédemption possible. Et quelle brillante idée d'accompagner la série principale par deux mini-séries qui non seulement sont formidables, mais amplifient complètement le propos de protection de cette terre-là. Je ne sais pas à qui conseiller ou déconseiller cette série. Elle est très adulte (violence, langage, sexe, racisme, alcool, etc.), elle ne caresse pas dans le sens du poil, elle est éprouvante si on est très empathique. Mon cœur sec et mon esprit analytique sont tombés complètement amoureux (pas que de Kevin Costner, Kelly Reilly et des ciels du Montana).


Pause photo, ça va toujours? Il y en a plein d'autres ci-dessous, accrochez-vous.


The Curse 

USA, mini-série 2023, 8/10

C'est assez récent que des scénarios osent des protagonistes qu'on déteste. Certains pensent que ça a commencé avec la mythique série The Sopranos, mais si le protagoniste est un mafieux violent, la série passe justement son temps à essayer de le comprendre. Dans The Curse, on sait qui sont ces personnes, on les connait: d'affreux influenceurs bourgeois blancs riches qui pensent réinventer le monde et être de bonnes personnes alors qu'elles exploitent le monde. 

Greenwashing, culture washing, pink washing tous les arguments de la "durabilité consciente" y passent un par un pour nous faire haïr les personnages à chaque épisode un peu plus, en nous haïssant nous-même un peu en passant. Et c'est délicieux. Il est difficile de détester Emma Stone en général, c'est extrêmement facile ici, c'est le but, le principe et le plaisir de cette série qui reflètent (littéralement) nos penchants bien-pensant et donneurs de leçon. 


Shingeki no Kyojin (Attack on Titan) 

Japon, 2013-2023, 8/10

Des années que j'entends parler de ce manga (que je n'ai pas lu) et de son adaptation en série, dès que j'ai commencé j'ai été accrochée. Comme beaucoup d'adolescents, Eren Jäger et ses amis s'engagent dans la Brigade d'entraînement. Leur ville existe à l'intérieur d'une gigantesque muraille. Il y a trois murailles concentriques. Elles protègent contre les titans, des géants qui apparaissent de temps en temps, sans que l'on ne sache pourquoi, détruisent les murs et les villes et mangent les humains.

Je n'en dis pas plus car la découverte du monde et de ce que sont les titans fait partie intégrante du plaisir. Jusqu'à la saison 3 où j'ai paradoxalement commencé à m'ennuyer à force de péripéties contradictoires, et comme c'est un animé en japonais avec sous-titres, parfois ce n'est pas simple de suivre. Mais même avec cette lassitude sur les deux dernières saisons, j'ai tellement aimé découvrir ce monde que je lui donne toujours 8/10.

Attention, c'est absolument fascinant et inspirant, ça donne envie d'écrire, de dessiner, d'inventer des mondes, et c'est très immersif, 25 épisodes par saison. Mon mari m'a surpris plusieurs fois à crier des trucs en japonais car j'apprenais les ordres basiques d'attaque... oups. Mais n'étant qu'une nerd de pacotille, je n'ai pas viré dans les forums philosophiques qui s'engueulent sur les significations profondes de chaque personnage. (J'ai toutefois passé beaucoup de temps sur la liste des épisodes pour être sûre d'avoir tout compris...)


Blue Eye Samurai 

USA, mini-série 2023, 8/10

Rien ne m'avait préparé à cet animé. Le problème est de réussir à ne rien dévoiler, donc je ne vais rien vous dire d'autre que: l'histoire est super, ça se passe au Japon, c'est une mini-série historique, le personnage principal est formidable. Mais surtout: c'est très très très beau, en particulier les éléments, l'eau, le feu, le bois, l'air, le métal, et leurs sons, quel pied! Mais n'allez pas croire que c'est contemplatif, c'est une série de samouraïs, les sabres sont brandis. Et le sang fait un merveilleux contraste avec la dominante turquoise. Rien que d'écrire ça j'ai envie de la revoir. J'ai aussi envie d'encadrer certaines images pour les avoir au mur et pouvoir m'y perdre chaque fois que je les vois. Foncez.


Yellowjackets 

USA, 2021-, 8/10

La 1e saison m'a impressionnée. La 2e saison est pire. Moins rationnelle. Moins logique. Moins trash visuellement. Plus trash dans le trauma. 

Au-delà du casting où la moitié du groupe des deux temporalités est tellement extraordinaire qu'il est impressionnant que les autres arrivent à suivre, je reste fascinée par la connexion si claire entre les personnages à 20 ans de différence, dans l'écriture et l'incarnation des actrices.

Un "détail" que j'ai mis beaucoup trop de temps à comprendre, c'est combien les ambiances musicales ancrent les deux temporalités. J'ai l'âge des adultes. Je me souviens qui j'étais à l'âge des ados. Quand une fameuse chanson de Nirvana surgit, je suis parmi les adultes, mais je me souviens trop bien qui j'étais quand je me la passais en boucle et que je ressentais la voix de Kurt, encore vivant. C'est un moment court, visuel -neige, cabane, zoom lent- de transition, qui nous laisse presque 30 secondes (ce qui est très long en montage) pour nous dire : allez, joue le jeu, plonge-toi dans qui tu étais, et tous ces traumas. Manipulation sensorielle brillante. Mon cerveau fonce et perd toute défenses, avec consentement enthousiaste. Smart.

Bémol: certains fils narratifs sont un peu longs. Mais j'attends la prochaine saison avec impatience!



Bonus


The Franchise (mini-série, 2024) 7/10

Le ridicule du stress d'un tournage, avec le réalisateur mégalo et si fragile en même temps, les assistants plus doués que les titulaires, la production qui vient foutre le boxon, et de l'humour anglais et un casting européen. Un kif pour fêlés de coulisses et making of.

Derby Girl (2020-?) 7/10

Des filles sur des patins qui fight, façon banlieue franchouille, ce n'est pas un chef d'œuvre, mais ça fait plaisir et rire.

Ripley (mini-série 2024) 7/10

C'est beauuuuu. Je suis amoureuse d'Andrew Scott. C'est smaaaart. C'est en noir et blanc. Mais aussi, c'est leeeeent et chiant. Mais c'est beauuuuuu.

Time Bandits (2024) 7/10

Lisa Kudrow est une pirate du temps qui va malgré elle aider un petit garçon à retrouver sa vie normale avec sa bande de bras cassés qui ne sont pas les plus affûtés du tiroir. Ridicule. Cheap et charmant. Friandise absurde et feel good.

Love Life (2020-2021) 7/10

Durant la première saison, chaque épisode raconte le début et la fin d'une des relations de Darby (merveilleuse Anna Kendrick). La deuxième saison sur le même principe est consacrée à Marcus (un William Jackson Harper très différent de son personnage de The Good Place). Si cette série n'est pas indispensable, malgré tous ses excellents ingrédients, le processus de narration est novateur et j'ai passé un excellent moment.

A Murder a the End of the World (2023) 7/10

Des personnages disparates sont réunis dans un étrange hôtel-bunker quelque part en Islande. Il y a un meurtre et des mystères. Des personnages qui ne sont pas qui on pense qu'ils sont. On suit une femme très intelligente qui se lance dans une enquête secrète. Il y a les paysages de l'Islande. Il y a Brit Marling et Clive Owen. Il y a des images un peu trop désaturée et une ambiance qui se veut trop noir. Tout ne fonctionne pas, mais j'ai passé un excellent moment.

Survival of the Thickest (2023) 7/10

J'aime terriblement Michelle Buteau. Une femme, grosse, racisée et avec un job nul, se sépare et reconstruit sa vie. La dépression et la joie sont sincères et réalistes. Cette série est franche, ce qui la rend un peu brutale si s'impose des questionnements similaires simultanément. Elle en est d'autant plus indispensable. Définitivement pas pour tous les publics, complètement entièrement pour moi. Testez, au pire vous rirez beaucoup au premier épisode, car Michelle Buteau est hilarante. 

American Born Chinese (2023) 7/10

Jin Wang est un ado US typique qui déteste son école, est maladroit socialement et aimerait intégrer l'équipe de foot. Un jour débarque un étudiant d'échange, également asiatique donc l'école lui le met dans les pattes. Malheureusement, il se retrouve au milieu d'une bataille entre déités chinoises qui viennent mettre le boxon dans son quotidien.

Tirée d'un roman graphique du même nom, l'humour et l'absurde rendent la chose plaisante, mais la cerise sur le gâteau sont évidemment les apparitions de Michelle Yeoh et Ke Huy Quan. (Si vous n'avez pas encore vu Everything Everywhere All At Once, arrêtez tout ce que vous faites et foncez!).

Le pitch est génial, le début est super, après c'est un peu trop consensuel, mais tout à fait plaisant et original.

The Lost Flowers of Alice Hart (2023) 7/10

Une série très dure qui se dévoile petit à petit, comme les secrets de famille qui troublent le destin des protagonistes, une jeune fille, sa grand-mère (Sigourney Weaver!) et les femmes qui vivent avec ou autour d'elles. Je ne recommande pas cette série aux personnes trop sensibles. Elle est toutefois très esthétique et la métaphore d'épanouissement des fleurs est émouvante.

Transatlantic (2023) 7/10

Une hétéroclite bande de fêtards durant la 2e Guerre Mondiale réussit à mettre en place un passage pour celleux qui doivent fuir la France occupée. Une bien jolie série historique. J'étais très dubitative au début, mais je me suis prise au jeu et l'ai regardée presque d'une traite avec plaisir. En ce moment, il est particulièrement utile de se rappeler que chaque personne peut jouer un rôle, même petit, pour ne pas plier face au fascisme.

Lessons in Chemistry (2023) 7/10

Dans les années 1950, les femmes ne pouvaient pas vraiment être des scientifiques, encore moins se faire reconnaître comme telles et attribuer des fonds de recherche. Alors Elisabeth Zott (délicieuse Brie Larson) accepte de devenir l'hôtesse d'une émission de cuisine, où elle va enseigner aux "ménagères" bien plus que la cuisine. Tout pour me plaire!

The Diplomat (2023) 7/10

Si Keri Russell vous manque depuis la fin de The Americans (ou de Felicity...), c'est un court placebo. Mais c'est assez fun d'entendre parler de diplomatie US avec des gens qui ont des capacités cérébrales au-delà d'un Cheetos. Elle devient ambassadrice à la place de son mari qui pensait être nommé, mais elle dit un peu trop ce qu'elle pense. J'ai pris du plaisir. Pas indispensable et parait particulièrement irréaliste avec la réalité de février 2025 (ce qui peut faire du bien).
Si vous aimez voir des trucs avec des femmes de pouvoir et de la diplomatie, il y a aussi Madam Secretary (où Tea Leoni devient Secretary of State) qui est assez fun et The Regime qui casse les codes (mini-série avec Kate Winslet qui joue une dictatrice).

Faraway Downs (2023) 7/10

Nicole Kidman incarne une artistocrate anglaise qui débarque en Australie pour se débarrasser du ranch de son mari. Et absolument rien ne va se passer comme elle veut. Il y a un petit côté Leçon de Piano (rassurez vous: en moins intense et violent). La reconstitution historique du bush australien au début du XXe siècle est impressionnante, l'esthétique est superbe, Kidman est parfaite, comme toujours. On sent le sable et la fumée et ça dépayse.




Pfiou. Vous êtes arrivé jusqu'ici? Whaou, merci beaucoup!
J'en ai raté une que vous avez adoré et qui n'est pas dans ma liste? Lâche ton com mon ami.

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