Lausanne, 2022, énième semi-confinement weird, on entre dans la routine précise de l’héroïne, volontairement en marge du système. Mais à peine le temps de la prendre en tendresse que le rythme s’accélère. Puis se complique et s’accélère encore, jusqu’à ce qu’on arrive au point final. Et merde, il va falloir attendre la suite.
L’autrice c’est La Gale, je pourrais la décrire comme elle décrit son héroïne, petite femme lausannoise qu’on rate facilement tellement son vélo passe vite. Mais ô combien elle ne passe pas inaperçue par contre, surtout quand on est fan.
C’est son premier roman et je trépigne d’impatience de lire la suite alors que je l’ai commencé et terminé cet après-midi. Courrez l’acheter.
Lausanne: certes. Le suspense: haletant. Le rythme: à dévorer. Mes surprises: j’ai tellement ri. Mais ce qui me reste c’est le nombre de thèmes abordés avec une érudition dingue et sans un faux pli. De la géographie humaine et physique romande, au commerce des matières premières, à l’immigration, la gentrification, la paupérisation, la police, le dark web, la drogue, le système social… et j’en passe pour ne rien spoiler. L’autrice a clairement recherchés ses sujets et nous donne l’air de rien des avis tranchés avec brio.
Je n’ai pas toutefois pas été vérifier si une clé USB sort de la chaussure de la statue du Major Davel.
Lisez-le et motivez-la dans son écriture de la suite!