Le Nom des gens (Michel Leclerc, France, 2010)
"Quand on commence à se méfier des canards, c'est le début de la fin !"
C'est par une scène un peu absurde et ce dialogue fabuleux que débute ce petit bijou. C'est un film qui parle de politique, de sexe, de racisme, d'amour, de famille, de mémoire et de bernaches huppées. C'est surtout un film jubilatoirement drôle ET intelligent, ce qui est assez rare pour être souligné. Sara Forestier est étonnante d'énergie et de fraîcheur (et à poil la moitié du temps, si ça peut en motiver quelques uns, tant mieux), Jacques Gamblin arrive à dégager une sexytude affolante malgré son rôle de soi-disant coincé. On les aime ces personnages, et on vibre avec eux, tout en étant incapables de s'identifier à aucun des deux. Je ne sais pas combien cette histoire écrite par Baya Kasmi est autobiographique et finalement peu m'importe, mais quand j'ai lu ce manifeste, j'y ai retrouvé l'esprit de son héroïne.
De nombreuses scènes mériteraient d'être décrites et commentées... mais elles perdraient de leur charme pour le spectateur, mais allez-y, savourez ces merveilleux dialogues, savourez le cadeau surprise (et son humour incroyable, si j'étais française, je saurai pour qui voter s'il se représentait !), savourez la soirée télé et les commentaires des invités, savourez les magnifiques tableaux du père, savourez les excellents dialogues, etc...
C'était un film merveilleux à voir après avoir vu la carte suisse verdir. Merci Nekkonezumi, j'hésitais à y aller, il aurait été dommage de rater cette petite perle !
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