An Education (Lone Scherfig, GB, 2009)
Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde se pâmait devant Carey Mulligan. Je la trouvais insipide, lisse, mono-expressive. Et bien j'avais tort, dans An Education, elle est excellente.
16 ans, promise à un brillant avenir à Oxford, dans l'Angleterre du début des années 60, elle tombe amoureuse d'un homme beaucoup plus âgé. Ça va mal se terminer, mais le film se termine bien. Sur le scénario, rien d'autre à dire. Visuellement c'est très bien exécuté, les costumes/décors/maquillages sont too much, mais c'est un parti pris qui ne m'a pas forcément déplu.
Pour revenir au coeur du film et de mon article : Carey est à fleur de peau à chaque instant et chaque émotion transparaît dans ses grands yeux tristes. Elle est excellente, multiple, subtile, lumineuse, profonde.
Pour revenir au coeur du film et de mon article : Carey est à fleur de peau à chaque instant et chaque émotion transparaît dans ses grands yeux tristes. Elle est excellente, multiple, subtile, lumineuse, profonde.
Le problème, c'est que maintenant que j'ai vu de quoi elle est capable, c'est encore plus insupportable de la voir insipide...
Vous l'aurez compris, c'est un petit film sans grand intérêt même si plutôt joliment fait, et je me suis bien amusée à repérer les erreurs historiques de décors et celles de continuité (qui sont légions).
PS : Semaine cinéma sur ce blog, c'est que je suis au fond du lit avec une grippe carabinée, donc je dévore mon écran et fait du rattrapage intensif. Dès que je sors du lit je reviens avec d'autres choses, promis.
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PS : Semaine cinéma sur ce blog, c'est que je suis au fond du lit avec une grippe carabinée, donc je dévore mon écran et fait du rattrapage intensif. Dès que je sors du lit je reviens avec d'autres choses, promis.
J'ai adoré ce film et pourtant j'y allais à reculons car "la nana qui n'est pas encore à l'université et qui couche avec un mec de 35 ans", j'avais peur de quelque chose de malsain, ou pire de complaisant.
RépondreSupprimerEt en fait c'est beaucoup plus riche que cela, car ce n'est pas une écervelée qui croit au père Noël et lui n'est pas un salaud qui veut juste profiter d'une jeunette.
Comme je l'ai lu je sais plus où, le film montre très bien l'ambiance très corsetée de l'Angleterre pré Beatles. Et on comprend pourquoi elle a soif de nouveauté, d'épanouissement (jazz, voyages etc).
L'issue est assez prévisible mais cela tombe juste (ta formule "Ça va mal se terminer, mais le film se termine bien." est très jolie d'ailleurs). Le titre n'est pas anodin non plus. Bref, pour moi un grand film sur plein de plans (tous, en fait).
moi je l'ai vu il y a 15 jours en dvd pareil qd j'étais allité à cause d'une performation de tympan mais j'ai été décu car j'en avais entendu beaucoup de bien...le film vaut surtout pour la prestation de ses 2 acteurs ( carey mulligan pétillante à souhait effectivement et également le mec), mais le reste demeure assez anodin et anecdotique comme tu l'as également fait remarquer...du coup j'ai meme pas voulu faire un billet dessus :o)
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