Dragons et Serpents - La Cité des Anciens 1 (Robin Hobb, usa, 2010)
La Cité des Anciens (
The Rain Wild Chronicles) est le tout nouveau cycle de
Robin Hobb, une suite à
l'Assassin Royal et aux
Aventuriers de la Mer. J'ai pris un énorme plaisir à retrouver ces ambiances et cette langue hobbienne... mais c'est horriblement frustrant de ne pas pouvoir enchaîner. Je vais attendre qu'il y ai encore 2 ou 3 volumes suivant avant de continuer... mais j'ai de la chance, il me reste la saga du
Soldat Chamane !
Si vous êtes fan de Robin Hobb, c'est un très bon cru. Sinon, commencez plutôt par la saga des Aventuriers de la Mer !
Long Lost (Harlan Coben, usa, 2010)
Ma première tentative de Coben en VO (merci
Nekkonezumi !), dans la série des Myron Bolitar, un régal ! Bien qu'excellemment traduit, l'humour savoureux de Bolitar a encore plus de goût en version originale. Dans cet opus, Myron retrouve une ancienne conquête qui lui demande son aide. Flamboyant, drôle, plein de suspense, au rythme addictif. Harlan, je t'aime.
Meutres au café de l'Arbre Sec (Michèle Barrière, France, 2010)
Contrairement aux
romans précédents qui étaient linéaires, ce roman fonctionne comme une machine à voyager dans le temps. On suit deux héros venant du XXIe et du XIVe siècles qui cherchent le manuscrit perdu de la fameuse famille Savoisy que l'on suit dans tous les romans de Michèle Barrière. D'habitude, j'aime ce genre de recours narratifs, où l'on navigue à travers les âges et les histoires, mais là, j'ai été moyennement convaincue. Non seulement il y a beaucoup moins de cuisine en tant que telle, mais en plus j'ai trouvé la plupart de ces "étapes" historiques étaient un peu tirées par les cheveux et pas forcément très utiles au déroulement de l'histoire, Par contre, dès qu'on arrive à l'étape finale, au fameux Café de l'Arbre Sec, au milieu du XVIIIe siècle, on retrouve l'intérêt historique et gastronomique qui font des romans de Michèle Barrière des récits passionnants et riches. Mitigée donc, mais j'y ai tout de même pris du plaisir.
La caverne des idées (Juan Carlos Somoza, Espagne, 2008)
En Grèce Antique, un meurtre a lieu et un philosophe est invité à le résoudre. Le traducteur de ce manuscrit s'exprime en notes de bas de page et découvre, au fur et à mesure de sa traduction, que ce manuscrit comporte des anomalies, des détails étranges. Il se renseigne (et nous renseigne, toujours en notes de bas de page) sur l'histoire étrange de ce manuscrit et sur le destin tragique des précédents traducteurs et éditeurs. Plus le roman avance, plus la "partie traducteur" prend de la place, jusqu'à une fin étonnante.
Le procédé narratif est très original, l'auteur nous perd et nous manipule, dans le but de nous surprendre et de nous faire interroger notre côté passif de lecteur. Perturbant. C'est définitivement brillant et intéressant, plutôt bien écrit, mais étonnement peu agréable à lire. J'avais vécu la même chose avec La Théorie des Cordes, du même auteur, un livre passionnant, complexe, que j'avais trouvé extrêmement intéressant tout en ayant du mal à le finir et en m'ennuyant quelque peu. Sans arriver à définir pourquoi.
Cet auteur me met mal à l'aise, il me perturbe, mais il est passionnant. Pas sûre d'avoir le courage de le relire, mais j'avais déjà dit ça la première fois et j'ai replongé...
Vous avez déjà lu du Somoza ? Qu'en avez-vous pensé ?
Notes 1 à 5 (Boulet)
Oui, de 1 à 5, pour le plaisir de tout relire. J'avoue avec ravissement que le 5e et dernier tome sorti mi-février est mon préféré des 5, même si c'est le premier dont j'avais lu pratiquement la totalité des histoires sur son blog. J'aime définitivement ses jeux de formats visuels, son auto-fiction qui passe du simple détail quotidien à des mondes fantastiques, son humour, ...
Si vous pensez que, ayant lu son blog, ses Notes n'en valent pas la peine, essayez, vous changerez d'avis !
Je suis d'ailleurs très fière de ma photo dans la galerie de
Où sont mes notes (2) de
Boulet himself, je crois être la seule fille à poil pour l'instant (on fait avec ce qu'on a).
(Oui, je sais, mes joints sont degeux, m'enfin bon, je vis dans un appart préhistorique hein, si vous voyiez le chauffe-eau qui les surplombe, vous ne focaliseriez pas sur les joints, ça va hein !)