On arrive déjà presque à la fin de la saison des asperges qui dure d'avril à mi-juin en Suisse, selon la météo (edit : article paru le 29 mai 2016). Pourquoi en fait-on tout un foin de cette saison des asperges ? Parce que c'est le légume de saison par excellence ! Il n'est au mieux de sa forme qu'au maximum 4 jours après sa cueillette, ce qui implique que l'acheter très frais, et donc local est toujours la meilleure solution. Si certains ne jurent que par l'asperge valaisanne, on en trouve d'excellentes dans les cantons de Vaud, de Fribourg, de Zürich, de St-Gall, de Bâle, etc. Mais chacun dira que la sienne est la meilleure, laissons-les dire, ce qui importe vraiment, c'est de la croquer le moins de temps possible après sa cueillette !
Les blanches poussent dans des buttes et ne sont jamais sorties de terre, ce sont les plus douces, certains ne jurent que par elles. Les vertes ont poussé hors terre (d'où leur couleur vert chlorophylle, car la photosynthèse a opéré sa magie) et les violettes sont intermédiaires : elles ont à peine vu le soleil avant qu'on ne les coupe.
Les asperges sont en fait les bourgeons de rhizomes. Les champs sont assez impressionnants à observer avec leurs énormes buttes de terre qui cachent ces trésors qui poussent jusqu'à 10 cm par jour. Bon, d'accord, j'arrête de jouer à wikipedia, mais j'avoue que ce légume me fascine complètement, il est vraiment unique. Et rempli de nutriments dont nos corps ont particulièrement besoin au sortir de l'hiver, c'est bien fichu tout ça.
Les asperges sont en fait les bourgeons de rhizomes. Les champs sont assez impressionnants à observer avec leurs énormes buttes de terre qui cachent ces trésors qui poussent jusqu'à 10 cm par jour. Bon, d'accord, j'arrête de jouer à wikipedia, mais j'avoue que ce légume me fascine complètement, il est vraiment unique. Et rempli de nutriments dont nos corps ont particulièrement besoin au sortir de l'hiver, c'est bien fichu tout ça.
par CSvBibra — Domaine public |
Mais surtout, les asperges c'est délicieux !
Longtemps, je n'étais fascinée que par les vertes, peut-être aussi par flemme, car bien fraîches il n'est pas nécessaire de les éplucher, il suffit de les laver et d'en casser la queue, préparation bien plus rapide que pour les blanches. Mais depuis que j'ai enfin osé me lancer dans la sauce hollandaise maison, j'avoue que les blanches apparaissent plus fréquemment sur ma liste de courses. Plus subtiles, mais plus fragiles, si elles demandent un peu plus de préparation, mais en contrepartie elles offrent une indéniable satisfaction à être dévorées simplement trempées dans de la sauce hollandaise.
Longtemps, je n'étais fascinée que par les vertes, peut-être aussi par flemme, car bien fraîches il n'est pas nécessaire de les éplucher, il suffit de les laver et d'en casser la queue, préparation bien plus rapide que pour les blanches. Mais depuis que j'ai enfin osé me lancer dans la sauce hollandaise maison, j'avoue que les blanches apparaissent plus fréquemment sur ma liste de courses. Plus subtiles, mais plus fragiles, si elles demandent un peu plus de préparation, mais en contrepartie elles offrent une indéniable satisfaction à être dévorées simplement trempées dans de la sauce hollandaise.