Cette enseigne dans cette rue minuscule m'intriguait depuis des mois : Gnutti - la patrie des poissons libres. Avec des couleurs vaudoises, est-ce un club secret ? Un parti politique ? Une confrérie ? Puis j'y ai vu une carte des mets et quelques articles élogieux épinglés à l'entrée. Il fallait que j'en aie le coeur net. Prenant mon courage à deux mains, j'ai passé le sombre et minuscule couloir pour arriver dans un petit mais très cossu et chaleureux restaurant italien.
28/06/2012
27/06/2012
La Chaux-de-Fonds
Qu'as-tu comme image de la
Chaux-de-Fonds ? Nous n’en avions aucune jusqu'au week-end dernier.
Eric Tissot, responsable de la
communication de la Ville, a accroché dans son bureau une citation de Plonk (ou
Replonk) : "Ce n'est pas que la Chaux-de-Fonds a une mauvaise image,
c'est que personne ne sait qu'elle existe." Il s'ingénie donc à
changer cet état de fait en invitant des blogueurs pour découvrir sa ville et
ses trésors dont on ignore l'existence. Nous (donc shalf et funambuline) avons
joué le jeu avec plaisir, et nous allons vous en parler plusieurs fois dans les
jours/semaines qui viennent. funambuline mettra tous les articles sur la page Ma
Romandie au fur et à mesure que nous les publions. Ce premier
billet, nous avons décidé de le faire pratique et à quatre mains (ce qui est
loin d'être pratique, mais je on
s'égare).
Dans les billets suivants, nous
digresserons avec moultes circonvolutions sur les “détails” qui nous ont
charmés : on vous parlera d’histoire et d’urbanisme, de vin et de bière, de
bonne chère et de lit confortable, de musée et d’horlogerie (un peu quand
même), de Plonk & Replonk (surtout Replonk), bref des contrastes de la 3e
ville de Suisse Romande (ça non plus nous ne le savions pas).
25/06/2012
Cinéma culinaire - à vos fourneaux
Chères et chers gourmand(e)s et amateurs de cinéma romands,
Si vous vous reconnaissez dans cette description, sortez vos agendas et notez que vous êtes pris le samedi 30 juin. Le programme ? Des films et un concours culinaires au cinéma Le Royal à Sainte-Croix.
- 16h : venez déposer vos spécialités, salées ou sucrées, mais impérativement à base de produits de saison
- 16h - 17h : apéro (c'est juste une suggestion hein, mais les bières de la région sont plutôt gouleyantes)
- 17h : projection du film El Bulli: cooking in progress (qui sera très peu distribué en Suisse, c'est une chance, ne le ratez pas) (moi je suis punie, comme je fais partie du jury, je vais le rater pour faire mon job et déguster vos spécialités, z'avez intérêt à ce que ce soit bon)
- 19h : dégustation offerte par l'Association Terre-Ferme et buffet des spécialités culinaires des concurrents
- 20h30 : remise des prix du concours
- 20h45 : projection du film The Chef, avec Jean Reno et Mickael Youn, pour nous aider à digérer grâce aux fous-rires
Si vous ne connaissez pas Sainte-Croix, on y monte dans un très joli train à crémaillère depuis Yverdon, le cinéma est à 5 minutes à pied de la gare, en marchant lentement, à reculons et à cloche-pied. Si vous venez plus tôt dans la journée, n'oubliez pas de visiter le musée des automates et des boîtes à musique, c'est charmant et ouvert dès 14h.
J'y serai donc tout l'après-midi et la soirée, venez nombreux !
Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale et commencer à stresser sur ce que vous allez cuisiner samedi... (mais rassurez-vous, si vous venez les mains vides, vous aurez tout de même le droit d'accéder aux projections...)
22/06/2012
Des trucs sur tout et surtout n'importe quoi
Comme vous avez pu vous en rendre compte, je suis légèrement (hum) moins
présente dans ces lieux en ce moment. La recherche d'un appartement et la
préparation d'autres événements qui bouleversent une vie, couplés à un job à
100% laissent peu de temps à mon loisirs favori : vous raconter des trucs sur
tout et surtout n'importe quoi. Hier soir, j'ai entendu quelqu'un décrire mon
blog ainsi : "elle parle de vernis à ongles, de cinéma et de gras."
Le visage interloqué de la personne qui entendait cette description m'a
beaucoup amusée. Mais ça m'a permis également de me rendre compte que je n'ai
absolument aucune idée de comment décrire ce blog. Et je ne suis pas sûre que
"protéiforme" soit un pitch très vendeur. Si vous avez d'autres idées
je suis preneuse, parce que qui sait, peut-être qu'un jour ce
"machin-bidule-chose" me servira.
Pour rester dans l'idée de "mon blog sert à quelque chose", je
vous annonce que la semaine prochaine sera chargée. Ce week-end, Lui et moi
sommes invités par la Ville de La Chaux-de-Fond.
Visite d'ateliers (dont Plonk & Replonk où
il se rendra seul, je suis atrocement jalouse), visite de la ville avec un
guide, musées et petits restos sont au programme. Nous vous raconterons ça la
semaine prochaine.
Le week-end prochain, je participe à un autre événement en tant que
blogueuse gourmande : un concours de spécialités régionales au cinéma
Le Royal à Sainte-Croix, ou j'aurai la chance d'être au sein du jury
dégustateur. D'ailleurs, le concours est ouvert à toutes et tous, il suffit
d'amener votre spécialité entre 16h et 17h, nous délibérerons pendant que vous verrez
El Bulli, je vous en parle plus en détail en début de semaine.
En bref, mon blog protéiforme n'a pas de pitch, mais apparemment il a un
ton et des lecteurs qui me permettent de faire ma gigolette© en Suisse Romande et de recevoir parfois quelques
petits goodies. J'en suis ravie et je vais revenir m'en vanter en long, en
large et en travers la semaine prochaine. Vous vous réjouissez n'est-ce pas ?
19/06/2012
JF cherche appartement
EDIT : j'ai trouvé un appart, YOUHOUHOUUUUU
Comme quoi, malgré les défauts de mon dossier, le fait d'être le premier à visiter et d'envoyer un dossier directement sans compter les appels pour harceler la gérance pour une réponse ça paie !
Cette dernière année, ma vie a passablement changé. De vieille étudiante célibataire à petits boulots, je suis passée à Assistante-parfaite-de-New-Boss, en couple. Mais un "détail" n'a pas changé : je suis toujours à la recherche d'un appartement. Et comble de malheur, je dois absolument habiter à Lausanne, si possible au centre-ville.
Ceux qui vivent dans la région lémanique sont probablement déjà en train de compatir. Pour les autres, sachez que signer le bail d'un appartement à Genève, Lausanne et bientôt dans toutes les autres villes du bord du Léman est un parcours du combattant. Pour vous faire une idée, c'est souvent plus cher et surtout beaucoup plus compliqué qu'à Paris. Le pourcentage ridicule de logements vacants (0,25%) a propulsé les gérances et régies au firmament des plus puissants. N'importe quel humain vermisseau qui ose leur adresser la parole (ou pire, un dossier) est considéré comme indésirable.
J'ai de la patience, je suis prête à donner toutes les garanties possibles et immaginables, mais j'ai un "dossier un peu compliqué" (un job fixe récent, un compagnon cherchant du travail et, pire, non-suisse) et je suis donc non-éligible pour la plupart des dieux de l'Olympe régies.
Nous testons donc les solutions alternatives : twitter, facebook, annonces chez les commerçants du coin... et je me suis dit que je serais bête de ne pas tenter ici, peut-être que vous ou votre cousin au 3e degré, votre tante Berthe à moustache, votre charcutier, votre plombier, votre collègue, la copine de la copine de la copine de la fille de votre dentiste, bref, vous ou votre entourage auriez l'appartement dont j'ai besoin.
Mon rêve :
un appartement au centre-ville, dans une rue calme, avec un grand balcon, une salle de bain où installer une machine à laver, des placards, une cuisine fonctionnelle et habitable et de la lumière. (Mais je suis lucide hein, je sais que ça n'existe pas...)
18/06/2012
Dark Shadows
Dark Shadows (Tim Burton, usa, 2012)
J'étais une fan inconditionnelle de Tim Burton. Depuis quelques films, je suis un fan conditionnelle. Oui, je sais, ça ne veut rien dire, mais je vais tenter de vous expliquer. J'aime Tim Burton, sa noirceur comique, son second degré profond, sa légèreté grave, ses décors sublimes, absurdes, parfaits, grandiloquents, sans soucis de réalisme, sa préférence pour les histoires tristes. J'aime Tim Burton. Mais depuis quelques films, je m'ennuie aussi constamment que je m'enthousiasmais lors des premiers films.
14/06/2012
Le grand soir
Le grand soir (Gustave de Kervern et Benoît Delépine, France, 2012)
J'avais vu Mammuth et j'avais trouvé ce film très poétique mais fondamentalement ennuyeux, malgré le discours sous-jacent qui me touche. J'ai pensé qu'avec Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde je m'ennuierais peut-être moins et j'ai donc été voir Le grand soir. Le constat est tristement identique.
13/06/2012
Salmon Fishing in the Yemen
Salmon Fishing in the Yemen (Lasse Hallstöm, uk, 2012)
Tiré d'un hilarant roman de Paul Torday (Partie de pêche au Yémen), j'étais particulièrement craintive avant d'aller voir ce film. Tout en me réjouissant que ce soit Lasse Hallström (Chocolat, What's Eating Gilbert Grape ?) qui ait adapté cette petite merveille que je vous recommande de lire si vous aimez l'humour britannique, il est construit avec le journal intime, les mails et autres mémos envoyés par le docteur Jones, biologiste britanique spécialiste du saumon, austère de prime abord mais évidemment très attachant. Mais j'ai pris peur en voyant la bande annonce... mais c'est devenur une histoire d'amour ? Les "nécessités" d'Hollywood auraient-elle transformé un chef d'oeuvre de sous-entendus et d'absurdité en bluette sur dunes ? Je n'ai pas résisté à y aller, mais sur la défensive, prête à assassiner l'adaptation de Hallström et à vous pondre une énième diatribe sur la manière dont "Hollywood" lisse les récits et les âmes... (au fait, quand je dis "Hollywood", je ne pense pas qu'au cinéma américain, je pense au système des majors de manière globale, un film de Europacorp -au hasard- peut-être un film "hollywoodien" selon les normes de production)
12/06/2012
Ma déception Butter London
Henley Regatta de Butter London est un magnifique turquoise à paillettes. Ce que vous voyez là ce sont trois couches. Il est plus simple à poser sur une base colorée. Mais seul en trois couches il est vraiment, vraiment sublime.
Ceci étant dit, je vous déconseille fortement ce vernis. D'abord, il est cher (comme tous les produits Butter London), ensuite, sa tenue est absolument nulle. Voilà le résultat le lendemain soir :
11/06/2012
Burger Love
Est-il encore nécessaire de vous dire à quel point j'aime les burgers ? Faut-il encore préciser que, dans ma quête du best burger in town, le Holy Cow est toujours tout en haut de ma liste ? A force d'en parler, vous risquez de vous lasser, mais je ne résiste pas à vous faire part d'une nouveauté qui m'a emballée : le Burger Love.
Depuis le 1er juin, chaque semaine une nouvelle recette de burger (qui n'est pas à la carte, mais inspirée de la carte) est vendue sous le nom de Burger Love. On ne sait pas ce qu'on trouve dans le burger, mais l'on sait que CHF 2.- sont reversés à une association caritative. L'association sera toujours locale (Lausanne ou Genève) et changera chaque mois. Le but de Holy Cow est de reverser CHF 2'000.- à chaque association qu'ils auront choisi.
D'ailleurs, si vous êtes membre d'une association caritative (s'occupant de thématiques qui ont trait à l'enfance), n'hésitez pas à vous présenter sur leur site ou dans les Holy Cow, peut-être serez-vous les prochains à bénéficier directement de notre gourmandise !
Pour ma part, très égoïstement, je suis plus que ravie de cette initiative. J'aime tellement leurs burgers que je ne sais toujours pas lequel est mon préféré et que je suis toujours très embêtée pour choisir. Plus besoin de me prendre la tête : un Burger Love. Celui que j'ai dégusté était au poulet, avec du bacon, un mash d'avocat et un délicieux fromage fondu. Je n'aurais JAMAIS commandé ça (avocat-fromage ???) mais c'était absolument délicieux.
Plus d'infos sur le site du Burger Love et comme ils disent... spread the love!
09/06/2012
Prometheus
Prometheus (Ridley Scott, 2012, usa)
Cela fait des jours que je tente d'écrire cette critique et je n'y arrive pas. Je ne reste jamais indécise face à un film. Si je le trouve "bof", c'est qu'il ne mérite simplement pas qu'on aille le voir, ni même parfois qu'on en parle. Si je le trouve mauvais, je prends un énorme plaisir à le détruire. Si j'ai aimé, j'ai envie de le faire découvrir à tout le monde. La plupart du temps, ça coule tout seul. Mais pour Prometheus ça ne veut pas, j'essaie quand même.
03/06/2012
A Bon Entendeur - vernis à ongles
Il y a quelques semaines, mon appartement a été quelque peu chamboulé par une équipe de tournage d'A Bon Entendeur. Une équipe implique un(e) journaliste, un(e) réalisateur/trice, un(e) caméraman, un(e) preneur/se de son et éventuellement un stagiaire, plus moi, c'est-à-dire, ce jour-là, le "sujet" d'une petite vignette qui durera probablement moins de 2 minutes dans l'émission diffusée cette semaine qui parlera de vernis à ongles.
Inscription à :
Articles (Atom)