L'agriculture urbaine, qu'est-ce que c'est ?
Des fermes en ville ? Des jardins potagers pour les citadins ? Des toits végétalisés et producteurs d'aliments ? Les balcons qui ont moins de géraniums mais plus de tomates ? Des ruches urbaines ? Des élevages de poissons ou autres animaux en ville ? De la production agricole gérée par des communes ? Des ronds-points ou contours d'arbres avec des choux au lieu de fleurs ? Des modes de productions extrêmement techniques pour nourrir les mégalopoles de la planète ? Des fermes verticales ? Des fermes dans des containers ? Des moutons qui tondent les pelouses ?
La High Line est un parc installé à New York le long d'une ancienne voie de train suspendue désaffectée. |
Oui, sous l'appellation "agriculture urbaine" on retrouve tous ces concepts, et bien d'autres. Il y a des exemples d'une grande diversité sur toute la planète et ces "mouvements" (quoique ce soit souvent des initiatives individuelles qui se fédèrent ensuite en se rendant compte qu'elles peuvent apprendre les unes des autres plus que des mouvements organisés et fédérés a priori) partent d'idées et/ou de besoin très différents.
Singapour, une ville qui prend presque toute la place sur sur son île, des fermes verticales qui utilisent le moins de mètres carrés au sol pour le plus de production possible ont été créées.
En 2002, 90% des fruits et légumes frais de la Havane venaient de micro sites de production à l'intérieur même de la ville, et tout cela en bio, évidemment.
Les hipster ont envahi Brooklyn, des toits ont été transformés en champs où les hipsters se marient pieds nus sur la terre et où les tomates ont la vue sur la skyline de Manhattan (c'est la première photo de cet article), leur production est vendue aux chefs locaux et dans les "marchés fermiers" qui se multiplient à New York avec la volonté de la ville.
Une entreprise de Tokyo a décidé d'améliorer son image, le niveau de stress de ses employés et leur approvisionnement en produits frais en se transformant en un écosystème où chacun peut cueillir sa salade pour le lunch.
La ville de Detroit est économiquement sinistrée avec de très grands espaces vides partout dans la ville et une population de plus en plus pauvre dont l'accès à la nourriture saine est de plus en plus complexe et chère. Qu'à cela ne tienne, ils ont transformé anciens garages, usines, parkings, etc. en champs pour nourrir la population hyper locale et leur offrir de nouveaux postes de travail, il y a plus de 1400 initiatives différentes recensées et gérées par des habitants, des bénévoles, de nouvelles petites entreprises, des associations, etc., Il y en a tellement qu'en 2013 la ville a créé un règlement de l'agriculture urbaine.
Depuis le milieu des années 90, des éco-quartiers essaiment partout en Europe, puis dans la monde et la présence de jardins potagers et de production de nourriture est inscrite au sein même du concept-mère, dont l'emblématique Eva Lanxmeer aux Pays-Bas.
Dans la surpeuplée Bande de Gaza dont les habitants sont massivement sous-employés et n'ont pas accès à du terrain cultivable, des initiatives d'aquaponie se mettent en place sur les toits pour nourrir les habitants de poissons et légumes frais.
Au Royaume-Uni est né le mouvement de Guerrilla Gardening dont l'idée est de s'approprier des espaces verts urbains non utilisés (mini coin d'herbe, contours d'arbres, talus, etc.) pour y faire des plantations de plantes ornementales ou consommables.
Singapour, une ville qui prend presque toute la place sur sur son île, des fermes verticales qui utilisent le moins de mètres carrés au sol pour le plus de production possible ont été créées.
En 2002, 90% des fruits et légumes frais de la Havane venaient de micro sites de production à l'intérieur même de la ville, et tout cela en bio, évidemment.
Les hipster ont envahi Brooklyn, des toits ont été transformés en champs où les hipsters se marient pieds nus sur la terre et où les tomates ont la vue sur la skyline de Manhattan (c'est la première photo de cet article), leur production est vendue aux chefs locaux et dans les "marchés fermiers" qui se multiplient à New York avec la volonté de la ville.
Une entreprise de Tokyo a décidé d'améliorer son image, le niveau de stress de ses employés et leur approvisionnement en produits frais en se transformant en un écosystème où chacun peut cueillir sa salade pour le lunch.
La ville de Detroit est économiquement sinistrée avec de très grands espaces vides partout dans la ville et une population de plus en plus pauvre dont l'accès à la nourriture saine est de plus en plus complexe et chère. Qu'à cela ne tienne, ils ont transformé anciens garages, usines, parkings, etc. en champs pour nourrir la population hyper locale et leur offrir de nouveaux postes de travail, il y a plus de 1400 initiatives différentes recensées et gérées par des habitants, des bénévoles, de nouvelles petites entreprises, des associations, etc., Il y en a tellement qu'en 2013 la ville a créé un règlement de l'agriculture urbaine.
Depuis le milieu des années 90, des éco-quartiers essaiment partout en Europe, puis dans la monde et la présence de jardins potagers et de production de nourriture est inscrite au sein même du concept-mère, dont l'emblématique Eva Lanxmeer aux Pays-Bas.
Dans la surpeuplée Bande de Gaza dont les habitants sont massivement sous-employés et n'ont pas accès à du terrain cultivable, des initiatives d'aquaponie se mettent en place sur les toits pour nourrir les habitants de poissons et légumes frais.
Au Royaume-Uni est né le mouvement de Guerrilla Gardening dont l'idée est de s'approprier des espaces verts urbains non utilisés (mini coin d'herbe, contours d'arbres, talus, etc.) pour y faire des plantations de plantes ornementales ou consommables.
Je m'arrête là, mais je pourrais citer des centaines, des milliers d'autre exemples, partout sur la planète, de concepts minuscules ou à la taille d'un pays, gérés par des bénévoles, des gouvernements locaux, des entreprises, des associations, des ministères, des ONG's, etc. Tous ces projets viennent parfois d'envies très différentes et répondent à des besoins d'une grande diversité :
- baisser l'empreinte écologique du déplacement des aliments,
- un retour à une alimentation locale et de saison,
- la volonté de faire pousser des aliments soi-même pour des questions de plaisir ou de coûts,
- enseigner aux enfants qui grandissent en ville les cycles de vie des aliments,
- améliorer la mixité sociale dans des quartiers ou des villes,
- accroitre la disponibilité de produits frais dans des zones économiquement sinistrées,
- améliorer l'utilisation de l'espace urbain,
- améliorer les qualités de l'air et de l'eau de mégalopoles polluées,
- rendre des régions auto-suffisantes au niveau alimentaire,
- etc.