Charlie a 17 ans. Charlie est une jolie fille, populaire, avec un groupe de bons potes, des bonnes notes. Dans son lycée tranquille du sud de la France, l'année du bac a commencé depuis quelques semaines, quand arrive Sarah. Sarah est toniturante, excitante, belle, exhaltée, originale, sûre d'elle. Elles deviennent très vite amies. Là commence, par petites touches, subtiles, la toxicité de la relation entre les deux filles, qui dévore Charlie.
Respire nous montre une personnalité perverse narcissique du point de vue de l'abusée. Sarah souffle le chaud et le froid, Charlie cherche la reconnaissance et devient de plus en plus terne, alors que Sarah exhulte. C'est cruel, cynique, froid, implacable. Mais on respire, malgré l'oppression grandissante.
Je tire mon chapeau à Mélanie Laurent pour sa deuxième réalisation. Le rythme nous plonge dans l'obsession conjointement à l'héroïne, les actrices principales du film sont clairement dirigées et rendent des prestations brillantes (quand dans un film la plus caricaturale est l'exceptionnelle Isabelle Carré, ça vous explique bien le niveau du reste !). La lumière et le cadrage caméra à l'épaule donnent l'ambiance parfaite à cette montée d'angoisse et le montage son est particulièrement maîtrisé.
Sans parler de la justesse du scénario. Quelle adolescente n'a pas vécu de près ou de loin une histoire similaire ? Ces amités si passionnées qui prennent toute la place et où chaque détail peut conditonner une acceptation ou un rejet de soi, et des autres.
Je suivrai avec attention la suite de la carrière de Mélanie Laurent, la réalisatrice, et je lui souhaite tout le succès qu'elle mérite, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant vu et remarqué les choix de réalisation en regardant un film, et ces choix m'ont plu. Un bémol ? Peut-être justement que j'ai vu et remarqué ces choix en regardant le film...
Respire nous montre une personnalité perverse narcissique du point de vue de l'abusée. Sarah souffle le chaud et le froid, Charlie cherche la reconnaissance et devient de plus en plus terne, alors que Sarah exhulte. C'est cruel, cynique, froid, implacable. Mais on respire, malgré l'oppression grandissante.
Sans parler de la justesse du scénario. Quelle adolescente n'a pas vécu de près ou de loin une histoire similaire ? Ces amités si passionnées qui prennent toute la place et où chaque détail peut conditonner une acceptation ou un rejet de soi, et des autres.
Je suivrai avec attention la suite de la carrière de Mélanie Laurent, la réalisatrice, et je lui souhaite tout le succès qu'elle mérite, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant vu et remarqué les choix de réalisation en regardant un film, et ces choix m'ont plu. Un bémol ? Peut-être justement que j'ai vu et remarqué ces choix en regardant le film...